La quête de la jeune Lyra touche à sa fin, puisque cette troisième saison devrait logiquement être la dernière : À la croisée des mondes est une trilogie. Même si Philip Pullman, à l'origine de cette adaptation pour le petit écran, a signé d'autres opus en lien avec les aventures de la jeune fille dans des mondes parallèles
On la retrouve ici en bien mauvaise posture, tombée entre les griffes de sa mère, la cruelle Marisa Coulter, qui la drogue pour la retenir captive dans une chapelle abandonnée
Qui de son père, l'impulsif et ambigu Lord Asriel, en conflit ouvert avec la tyrannique Autorité, ou de son ami Will, armé du redoutable poignard subtil, parviendra le premier à la secourir ?
Un vent de révolte et de castagne souffle sur ces inédits qui poursuivent honnêtement l'entreprise des précédentes saisons. Des épisodes peuplés d'anges noirs et d'ours en armures, de terrifiants inquisiteurs et de valeureux aventuriers, d'enfants courageux et d'adultes corrompus, semés de clins d'oeil à de grandes épopées de la pop culture (d'Indiana Jones à Star Wars). Où les fans d'Harry Potter mesureront une nouvelle fois à quel point J.K. Rowling s'est inspirée de Pullman pour imaginer le destin du jeune sorcier à lunettes
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Ils n'osaient plus se regarder, ils étaient désorientés et ivres de bonheur. Tels deux papillons de nuit qui se heurtent maladroitement, avec la même légèreté, leurs lèvres entrèrent en contact.
Je reste ici et je bois de l'alcool, car ils m'ont volé mon armure et, sans elle, je peux chasser les phoques, mais je ne peux pas faire la guerre ; or, je suis un ours en armure, la guerre est pour moi comme l'océan où je nage, comme l'air que je respire. Les habitants de cette ville m'ont fait boire de l'alcool, jusqu'à ce que je m'endorme, et ensuite, ils m'ont volé mon armure. Si je savais où ils l'ont cachée, je détruirais toute cette ville pour la récupérer. Alors, si vous voulez acheter mes services, le prix est le suivant : rendez-moi mon armure. Alors je vous aiderai dans votre mission, jusqu'à ma mort, ou jusqu'à votre victoire. Le prix à payer est mon armure. Je veux la récupérer, car alors, je n'aurai plus jamais besoin de boire.
Tel est le devoir des gens âgés, dit le Bibliothécaire. Se faire du souci pour les jeunes. Et le devoir des jeunes est de railler l’inquiétude des vieux.
N'existait-il qu'un seul monde finalement, qui passait son temps à rêver à d'autres mondes ?
Partout, j'ai rencontré la folie, mais parsemée de grains de sagesse. Sans doute y avait-il beaucoup plus de sagesse que je ne pouvais m'en apercevoir. La vie est dure, et pourtant, tout le monde s'y accroche.
Il remit l'argent dans sa caisse et ouvrit sa bouteille avec le décapsuleur fixé sur le comptoir ; après quoi, il ressortit du café et marcha dans la rue, en tournant le dos au boulevard. De petites épiceries et boulangeries alternaient avec les bijouteries, les fleuristes et les portes masquées par des rideaux de perles qui s'ouvraient sur des maisons dont les balcons en fer forgé, chargées de fleurs, dominaient les trottoirs étroits. Le silence, ainsi enfermé, semblait encore plus profond.
Dans une vallée à l'ombre des rhododendrons, non loin de la limite des neiges éternelles, là où coulait un petit torrent nacré par l'eau de fonte, où des colombes et des linottes voletaient au milieu des sapins gigantesques, se trouvait une grotte, en partie dissimulée par le rocher escarpé qui la surplombait et le feuillage dense qui s'étendait au-dessous.
Ils n'osaient plus se regarder, ils étaient désorientés et ivres de bonheur. Tels deux papillons de nuit qui se heurtent maladroitement, avec la même légèreté, leurs lèvres entrèrent en contact.
Atal et Mary étaient parties pêcher ce jour-là, mais la marée était basse et les poissons avaient dû filer ailleurs. Elles abandonnèrent donc le filet dans l'eau et allèrent s'asseoir sur la rive, dans l'herbe, pour discuter, jusqu'à ce que Mary aperçoive cette branche à la surface lisse et blanche. A l'aide de la loupe, elle grava un dessein (une simple marguerite) dans le bois, pour le plus grand plaisir d'Atal. Mais, alors que le mince filet de fumée montait de l'endroit où les rayons de soleil concentrés frappaient le bois, elle se dit : « Si cette branche se fossilisait et si dans dix millions d'années un scientifique la découvrait, on trouverait encore des Ombres tout autour, car je l'ai manipulée. »

Will chercha à tâtons les bords immatériels de la fenêtre pour les rabattre rapidement l'un contre l'autre, tandis qu'à travers l'ouverture qui se rétrécissait leur parvenaient des bruits de pas précipités et des craquements de branches...
Il ne restait plus qu'un petit trou de la taille de la main de Will, et lorsque celui-ci se retrouva scellé, un silence absolu s'abattit sur le monde. Will tomba à genoux dans l'herbe humide de rosée et ramassa l'aléthiomètre.
- Tiens, dit-il à Lyra.
Elle prit l'instrument qu'il lui tendait. D'une main tremblante, il glissa le couteau dans sa gaine. Après quoi, il s'allongea dans l'herbe, secoué de frissons nerveux, et ferma les yeux ; il sentit le clair de lune l'envelopper d'une douce lueur argentée et les gestes doux et attentionnés de Lyra qui refaisait son pansement.
- Oh, Will, dit-elle, Merci pour tout ce que tu as fait...
- J'espère que le chat va s'en tirer, murmura-t-il. Il ressemble à mon Moxie. Il a dû rentrer chez lui. Il a retrouvé son monde.