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Critique de Pivoine57


Le récit, sobre et poignant, du séjour que firent Maria van Rysselberghe (née Maria Monnom) et Émile Verhaeren, à la Côte belge, (mais où? Je ne le sais pas, peut-être du côté de Knokke le Zoute?) Dans la petite maison flamande des van Rysselberghe.

Maria van Rysselberghe était éprise de Verhaeren, marié avec Marthe Massin (qui lui inspira les Heures), alors qu'elle-même était mariée au peintre pointilliste Théo van Rysselberghe. Une femme - et une chroniqueuse - à la personnalité peu commune. Les van Rysselberghe eurent une fille, Élisabeth, avec laquelle André Gide eut une fille à son tour, Catherine Gide. Mais on n'en est pas encore là.

Maria van Rysselberghe restitue les promenades dans les dunes, le long de la mer, et une journée à Bruges. le soir, le poète lisait à voix haute et ils échangeaient leurs impressions communes.

Lorsque Marthe Verhaeren rejoignit son mari, et Théo van Rysselberghe, son épouse, la relation entre le poète et la narratrice prit fin (mais pas l'amitié...) c'est un récit pudique, qui ne soulève pas le voile sur une éventuelle intimité physique, Mais peu importe, l'essentiel s'étant situé bien au-delà...

Si je pouvais écrire un aussi beau récit, déjà rien qu'avec ce titre, tellement évocateur, je serais rudement contente...

Maria van Rysselberghe fut aussi l'auteur des Cahiers de la petite Dame, dans lesquels elle consigna scrupuleusement les faits et gestes d'André Gide, jusqu'à la fin de sa vie, lui-même très proche de plusieurs artistes belges de cette époque. Théo van Rysselberghe, Jean Vanden Eeckhout, Zoum Walter, etc.
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