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Critique de lagazettebd


Se pourrait-il qu'il n'y ait si grande beauté que beauté muette ?

L'opuscule commis par Maurizio Quarello se parcourt en quelques minutes mais la trace qu'il laisse est bien plus pérenne !

Pas de bulles ni de dialogue. Aucune mise en situation ou commentaire. Les sublimes dessins se suffisent à eux-mêmes. Pudiquement, l'éditeur croit nécessaire de préciser, en fin d'album, que ce livre autobiographique rend hommage aux grands-parents de l'auteur.

« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? »

Maurizio. L'hommage familial à ce grand père résistant dont l'auteur porte aussi le prénom.

« Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ? »

Quelle douceur et tendresse dans ces dessins, quelle retenue dans ces crayonnés, quelle harmonie dans ces couleurs aquarelle. Les visages patibulaires semblent croqués sur le vif alors que les mouvements des protagonistes donnent vie à chaque scène.

« Ohé ! partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme !
Ce soir l'ennemi connaitra le prix du sang et des larmes... »

La joie se mesure au malheur enduré. La libération puis la concorde retrouvée suivent les actes odieux de vengeance et d'épuration comme un catharsis.
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