Ici, les cheminées crachent des corps dont les cendres s'effritent dès que nous les touchons comme s'ils nous envoyaient un message avant de fuir définitivement ce monde.
C'était juste un incident, une bousculade dont je n'étais pas responsable. Seule la haine envers autrui était coupable, mais impalpable ; la culture du dédain de l'étranger que l'on ne connait pas, que l'on ne côtoie pas, mais que l'on se doit de haïr, car il est différent.
La plus belle histoire d'amour, c'est celle que l'on ne vit jamais, car on la ressent.
Mais mon père n'a rien à voir avec tout cela. A sa naissance tout cela était déjà déterminé. Il n'en portait aucun stigmate et n'aurait pas dû en porter de toute manière. Est-on responsable des actes de nos aïeux ?
Pourquoi tant d’inconscience ? Tant de risques ? L'amour développe-t-il, les individus dans de telles volutes enivrantes, obscures et émotionnelles au point de tout y perdre, au point de s'y perdre ?