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Critique de lecassin


Comme beaucoup, je présume, des plus de 1500 lecteurs de ce classique de la littérature française, c’est par ce « Zazie dans le métro » que je suis entré dans le monde de Queneau… avec ce désormais célèbre incipit : « Doukipudonctan… », bientôt suivi par Skeutadittaleur…

Même si, il faut le reconnaître, Raymond Queneau se pose là en précurseur de la langue téléphonophonétique des d’jeun’s, « Zazie dans le métro » n’est pas mon ouvrage préféré de l’auteur, je préfère tellement son « Pierrot »…
Queneau, qui avait habitué son lectorat à des histoires foisonnantes, variées, complexes, voire confuses, lui livre ici une intrigue d’une pauvreté absolue : Zazie, une jeune fille de province débarque à Paris, chez son oncle avec une seule idée en tête, le Métropolitain…
Padbol ! C’est la grève…
Au lieu de Métro, elle découvrira Paris !

Même si on est tenté de voir en Zazie quelque « nouvelle ingénue », à la façon de Pierre Gaxotte, çamarchepa ! Et puis ce langage, détonnant à l’époque, et qui fait florès de nos jours… Je ne peux pas m’empêcher d’y voir comme un des éléments fondateurs du salmigondis par trop répandu dans les conversations de nos d’jeun’s.
Mêmpasmerci, M’sieur Queneau… D’autant que voilà un ouvrage étudié, analysé, disséqué…encensé, piedestalisé dans nos collège des années post soixante-huit…
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