C’est fou comme un bruit inconnu fait plus de bruit qu’un autre et comme il se fait l’écho de nos peurs qu’il nourrit instantanément d’une effrayante résonance.
Quand tu enlèves les mots aux hommes, il ne leur reste le plus souvent que les mains pour communiquer et ils n’en font pas toujours bon usage.
Le manque est sans aucun doute la chose la plus présente qui soit !
L’imprimerie est une force de frappe bien plus puissante que la plus puissante des armes.
La soif de l’instant ne peut s’abreuver de tout ce qui passe sous peine d’oublier de filtrer l’essentiel !
En effet, il semblait bien qu’une révolution était en marche dans une belle union collective réunie au nom de la liberté d’expression. Certaines lettres criaient qu’elles ne voulaient plus des institutions mises en place depuis des millénaires. D’autres, plus virulentes, hurlaient que les langues, mortes ou vivantes devaient reprendre la main et avoir le dernier mot. (page 149)
Un O deux fois plus grand mais non fermé et muni de deux pieds qui dépassaient de la base et lui donnaient l’allure de Charlot. La bouche bée de Lucien marqua l’instant un bon moment. (page 71)
Pardonne-moi si je te parais pressée mais si je laisse trop longtemps un mot ou une phrase dans la base, les gens finissent par oublier leur sens et ainsi ils s’éteignent sans transmettre ne serait-ce qu’une infime partie de leur expression aux générations futures.
Lucien reconnut qu’il était difficile de remonter le moral à quelqu’un si ce dernier ne le souhaitait pas vraiment.
C’est si doux un baiser que ça vous recouvre l’âme toute entière. (page 118)