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Critique de roseheleaecrit
Nous suivons ici l'histoire de Lucien. de l'enfant Lucien dont le corps est en grève. Lucien qui a tout le temps froid. Lucien qui a des fourmis dans le corps. Lucien dont le cerveau lui propose d'explorer son âme (de descendre dans son précipice) en embarquant à bord d'une phrase. Une phrase qu'il doit choisir.
Lucien discute alors avec ses voix intérieures. Son subconscient, son instinct et sa raison se disputent et discutent.
L'auteur réussit l'exploit de créer du suspense sans que son personnage ne quitte sa chambre questionnant au passage la société et la modernité (l'industrie pharmaceutique et le rat des villes j'ai adoré !). Il interroge aussi l'art d'aujourd'hui à plusieurs reprises (dans la savoureuse discussion sur le choix d'une phrase, il évoque tour à tour des phrases « vulgaires », « trop brillantes », « commerciales », « voyantes », « molles » ou plus tard avec la lettre Omega qui dénonce l'uniformisation de nos phrases.
C'est triste et beau. Doux et violent.
L'auteur a une qualité d'écriture indéniable. Dire qu'il est amoureux des mots ne me semble pas suffisant. Il vénère les mots. Il célèbre les mots. Il les choisit avec précision d'orfèvre et une réflexion fine. Comme lorsque l'on choisit un chocolat dans une belle boîte, il savoure notre belle langue et nous on bave !
La fin est excellente. Troublante. Inattendue et en parallèle, tellement logique.
Bref, c'est un voyage auquel Laurent Quenneville vous convie à travers son livre.
Lucien discute alors avec ses voix intérieures. Son subconscient, son instinct et sa raison se disputent et discutent.
L'auteur réussit l'exploit de créer du suspense sans que son personnage ne quitte sa chambre questionnant au passage la société et la modernité (l'industrie pharmaceutique et le rat des villes j'ai adoré !). Il interroge aussi l'art d'aujourd'hui à plusieurs reprises (dans la savoureuse discussion sur le choix d'une phrase, il évoque tour à tour des phrases « vulgaires », « trop brillantes », « commerciales », « voyantes », « molles » ou plus tard avec la lettre Omega qui dénonce l'uniformisation de nos phrases.
C'est triste et beau. Doux et violent.
L'auteur a une qualité d'écriture indéniable. Dire qu'il est amoureux des mots ne me semble pas suffisant. Il vénère les mots. Il célèbre les mots. Il les choisit avec précision d'orfèvre et une réflexion fine. Comme lorsque l'on choisit un chocolat dans une belle boîte, il savoure notre belle langue et nous on bave !
La fin est excellente. Troublante. Inattendue et en parallèle, tellement logique.
Bref, c'est un voyage auquel Laurent Quenneville vous convie à travers son livre.
