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Critique de Chroniques_invisibles


Le livre est indigeste et par moment incompréhensible. L'auteur n'a pas su synthétiser correctement les informations et les vulgariser. Il donne énormément de détails au moyen de citations entières d'ouvrages ou de rapports, sans traduire ou expliquer ces citations. Il y a des pages entières de citations à tel point que ça ressemble parfois à du plagiat. Résultat des pages et des pages de citations pour au final ne pas comprendre le propos de l'auteur, les théories des uns et des autres, notamment Michel Foucault.
L'écriture est ainsi très alourdie et difficile d'accès. On aura des passages compréhensibles et intéressants, mais c'est dommage de passer à côté de pans entiers de l'histoire, le livre se voulant être une synthèse de l'histoire de la folie de l'antiquité à nos jours. Je vais retenir les grands idées pour chaque période, celles que j'ai compris du moins. L'histoire de la folie est un sujet tout à fait particulier et fascinant. Aujourd'hui, on est encore à la préhistoire tellement la psychiatrie est une discipline récente et encore entravée par son histoire lourde et complexe.
Le contenu est inégal avec des parties très développées et d'autres pas assez, comme la question de la folie durant les guerres mondiales, le lien entre idéologie politique et traitement des fous par ces idéologies, le mouvement anti-psychiatrie, la pair-aidance. Certains sujets ne sont jamais abordés comme le rôle du capitalisme sur l'augmentation des maladies mentales.
L'auteur distingue dès le début du livre 2 types de folies : la folie-maladie et la folie-philosophie, concept avec lequel je ne suis pas d'accord. Dire cela revient à justifier la Psychophobie. Il serait temps que ce concept de folie-philosophie est un doux argument pour cacher nos propos et comportements psychophobes. Ce serait comme accepter de dire "ça va je suis pas un ** je peux le faire" sous prétexte que ça renvoie à un concept philosophique. Vous avez une idée en tête, traduisez là en mot, la langue est suffisemment diversifiée pour pouvoir dire ce qu'on veut, plutôt que faire preuve de paresse et de caser tout sous "fou".
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