Amour exacerbé qui fait aimer le passé plus que le présent, la morte plus que sa descendance. Le passé perpétué dans ce que l'être disparu a vu, touché, entendu, senti dans ce jardin qui était son refuge, son paradis sur terre.
Amour exacerbé au point de convier son fantôme dans des chimères déraisonnables. Au point de chasser la fille culpabilisée de la mort de l'accouchée. Au point de convertir en notes de musique, sur le vieux piano de la maison, le chorus de tous les bruits qui témoignent de la vie. De sa vie.
Je n'ai pas été séduit par cette poésie moderne qui glorifie un amour égoïste au point de culpabiliser l'innocence. Au point de fermer son cœur à tout autre.
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