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Critique de inaji


Par curiosité j'ai lu le deuxième titre de ce premier tome : "Anthony".
Il semblerait que cette histoire constitue la saison 2 de la série adaptée sur Netflix.

Cette lecture a été assez rapide car le texte de Julia Quinn ne se distingue pas par la qualité de l'écriture ou des dialogues.

Les quelques repères historiques servent à poser les contraintes des relations hommes femmes de l'époque (totalement malmenées si besoin pour quelques scènes) : présence d'un chaperon, présentations formelles, comportement féminin attendus.

Les personnages féminins se doivent à leurs époux, les personnages masculins peuvent connaître une période de "débauche" mais ils sont surtout tenus de construire une famille, faire fructifier les biens et avoir des héritiers.
Honneur, virilité et argent, carcan esthétique, soumission et amour romantique.
On est bon.

Dans ce cadre on va rencontrer l'inévitable presque vieille fille qui est beaucoup moins belle que sa soeur mais qui, du coup va présenter une sensualité exacerbée (du point de vue de son fiancé puis mari , avant cette rencontre elle n'a pas de corps ni de sensations).
Sa palette de jeu est assez simple : intellectuellement brillante pour défendre sa soeur, mi-niaise, mi-dépressive quand il s'agit de son propre destin.

Le personnage masculin se construit un cerveau entre le début du roman et la fin. D'abord libertin, puis tout soudain responsable (chef de clan) et décidé à se marier, il finit par prendre laborieusement conscience d'aimer sa femme sur fond de trauma enfantin (thème récurrent chez les personnages masculins ?). Ça tombe bien pour le trauma : elle aussi, a une surprise en boutique.
Et cet amour est tellement puissant qu'il renonce à un après-midi à son club pour retrouver sa femme à la maison.
C'est beau.

Bonus fou rire : "je vous fais mienne" dit Anthony à sa toute jeune et tremblante (et totalement ignorante mais avide de sexe évidemment) épousée lors de la nuit de noce.

Une romance tout à fait ordinaire, qui a sa place dans les collections "romances historiques" avec quelques passages sensuels et une scène de jeu de croquet. Pourquoi pas ?

J'espère que l'adaptation de ce titre va gagner en épaisseur et en fantaisie à l'écran.

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