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Critique de Romileon


Damaris souffre de ne pas avoir d'enfant. La quarantaine approchant, la sécheresse la guette.
Quand une voisine lui propose d'adopter un chiot de quelques jours, Damaris n'hésite pas et tant pis pours son mari qui risque de voir d'un mauvais oeil ce nouvel animal, lui qui est si brutal avec les bêtes.
Jusqu'au jour où la chienne disparait…
Voilà, les éléments sont posés.
Damaris choie la chienne, s'inquiète lors de sa disparition, jalouse la bête qui revient pleine, ne supporte plus ses fugues….
Je suis bien déçue. J'ai trouvé que le récit, court au demeurant, ne tenait pas ses promesses.
Damaris et son inconstance avec Chirli m'est restée complétement étrangère.
Si vous avez un animal de compagnie, vous comprendrez aisément ce que leurs bêtises peuvent avoir d'exaspérant parfois. Mais le revirement de Damaris à l'endroit de l'animal m'est incompréhensible.
En outre, j'ai trouvé Rogelio, le mari pourtant présenté comme une brute, bien patient, bien tolérant face aux caprices de sa femme.
Enfin, je suis restée complétement hermétique à la fin du texte. Je n'en dirai pas plus pour ne pas divulgâcher.

Il y a cependant dans ce très court roman une évocation de la vie des habitants de cette région côtière de Colombie très bien rendue. L'écart colossal de niveau de vie entre la poignée de riches et la multitude de pauvres, la précarité énorme dans laquelle vivent ces derniers, l'hostilité de la nature environnante : la mer est dangereuse, la jungle l'est aussi, les animaux le sont également…
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