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Critique de visages


Damaris et son mari n'ont jamais réussi à avoir un enfant bien qu'ils aient fait appel à tous les breuvages,à tous les saints et les chamanes possibles. Pour Damaris cela reste une souffrance sous-jacente. Lorsque le hasard l'amène à adopter une petite chienne,elle lui donne le prénom qu'elle aurait donné à sa fille, Chirli,et se sent prête à tout pour la protéger même si pour cela elle devait tuer son mari pas toujours tendre avec les chiens.
Au cours du temps cet amour se transforme pourtant et le comportement de la chienne déclenche des émotions imprévisibles chez Damaris.
D'une histoire banale en apparence, on sent la tragédie gonfler comme une tornade. Car,derrière ce désir de maternité jamais comblé,se cache un autre drame plus ancien qui continue à ronger cette femme. La culpabilité est si forte qu'aucune punition ne sera jamais suffisante pour l'étouffer. Alors, si Chirli prend tout d'abord la place de l'enfant tant désiré, elle devient ensuite l'alter ego de Damaris qui projette inconsciemment sur elle tout ce qu'elle ne supporte pas d'elle même.
La tension croissante est accentuée par la forêt colombiene, son climat étouffant et ses orages terribles.
J'ai crains à tout moment que Damaris ne bascule dans le vide...
C'est un roman bien plus noir qu'il ne le laisse prévoir.
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