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Critique de soleil


Qui n'a pas rêvé d'avoir un appartement neuf, dénué de fissures, peintures défraîchies voire papiers peints hideux, dans lequel personne n'aura mis les pieds ? Vous serez ainsi les premiers à fixer les cadres, à l'agencer, à vous y projeter et à y rester en théorie jusqu'à ce que votre état de santé vous conduise au cimetière, à l'hôpital ou encore en maison de retraite. En principe vous serez tranquilles pendant un bon bout de temps avant d'avoir à voter pour ou contre le ravalement de façade/le changement des boîtes à lettres/l'installation de stores....
Pour résumer : la tranquillité pendant un temps non négligeable si vous optez pour l'acquisition d'un logement neuf dans la résidence le Mayerling, sise à l'angle du Boulevard Voltaire et de la rue Mayerling à Rouvières.
Ce sont toutes les bonnes raisons pour lesquelles Les Lemoine, Mr Boisselier, Mme Camy et tant d'autres utilisent leurs économies, l'argent de la famille ou celui de la banque pour s'offrir un logement neuf.
Mais si tout semble beau lorsque cela sort de la bouche du commercial, de l'agent immobilier ou de la brochure en papier glacé, les déconvenues une fois les propriétaires installés, ne tardent pas à apparaître.
Le Mayerling se rebellerait-il et rendrait-il les habitants zinzins ?

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Ce roman décrit à merveilles les affres de la recherche du logement idéal qui doit convenir à Monsieur, à Madame et au banquier mais surtout les travers liés aux constructions neuves, à la démolition de jolies maisons de maître par des promoteurs pour récupérer le terrain et y ériger des successions de chambres, salons, cuisines, empilés les uns sur les autres. Avec beaucoup d'humour, de sarcasme et de réalisme, le narrateur relate la vie de ces habitants en nous faisant prendre conscience de l'absurdité de certaines situations liées à la vie en communauté, à l'inertie de certains syndics ou au fait qu'une entreprise puisse disparaître du jour au lendemain.
Le roman se divise en trois parties qui se lisent facilement et est révélateur de certains de nos désirs Seul bémol : j'ai juste trouvé que la seconde partie était un peu longue et je commençais à être lassée des ennuis de ces propriétaires.
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