Martino est un prisonnier modèle ; en taule il se tient à l'écart des embrouilles, il fabrique les plus belles couronnes mortuaires... On est content pour lui lorsqu'il apprend sa libération anticipée. Sauf que...
... sauf qu'on apprend d'un coup que, et d'une il a tiré 20 ans pour avoir tué un couple adultérin (qu'il a confondu avec sa femme et son amant), et de deux : il n'attendait que sa sortie pour finir le boulot. A savoir tuer sa femme, l'amant, les enfants qui leur sont nés et tous les ancêtres et collatéraux.
On est tout de suite moins content.
Et la voilà, la tribu que son ex-épouse a rejoint : une sorte de cousins de province des Bidochon, portés sur la picole, la blague salace et les arnaques, mais affectueux (le retour de Didi est attendrissant) et solidaires.
Martino va les espionner et commencer à faire des plans pour parvenir à descendre tout le monde. Mais...
... mais comme disait Dumas, il y a un dieu pour les ivrognes.
Très, très drôle : l'humour est noir et le dessin est noir... et blanc, c'est très approprié et j'ai bien aimé le style de
Sébastien Gnaedig.
Challenge Bande dessinée 2022
Challenge Les départements français en lectures (Maine-et-Loire)
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