AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bigmammy


Dernier épisode d'une trilogie hambourgeoise dont j'ai eu bien de la peine à me séparer.

Un hymne à la résilience, à la renaissance, au retour à la paix même si elle est toujours armée. Nous sommes en juin 1948, un été pluvieux où continue à régner le marché noir sur les places de Hambourg. Mais une rumeur persiste : on parle de plus en plus de la mise en service imminente d'une nouvelle monnaie, solide, introduite par les autorités d'occupation américaines, destinée à donner un coup de fouet à l'économie et surtout à la confiance.

L'inspecteur principal Frank Stave est à l'hôpital : il s'est pris une balle tout près du coeur et en a réchappé de peu. Remis sur pieds, il demande à être muté du service des Homicides au service de la répression du marché noir … Ce que chacun va interpréter comme une rétrogradation, mais c'est son choix d'autant plus paradoxal qu'avec une nouvelle monnaie, celui-ci va normalement cesser …

Lui considère que la chasse aux délits financiers ou au trafic d'oeuvres d'art auront de l'avenir. Les faits vont lui donner raison. Sa première enquête le conduit dans un immeuble de bureaux soufflé par des bombes incendiaires depuis 1943, dans les décombres duquel les femmes qui déblaient les ruines ont découvert un squelette et des sculptures bien amochées, dans le style de ce que les nazis appelaient « entartete Kunst », art dégénéré ; des oeuvres de la période expressionniste.

Stave ne va pas pouvoir s'empêcher de mener deux investigations parallèles : à qui appartiennent les sculptures et qui est le mort retrouvé auprès d'elles. Pourtant, ce volet de l'enquête ne le concerne pas, mais un inspecteur fort peu sympathique, Dönnecke, qui bâcle carrément son travail. Pourquoi ?

Toujours associé au lieutenant MacDonald, Frank replonge dans le milieu artistique des années 20, retrouve des indices qui font ressurgir des pans entiers de l'art allemand mis au placard – ou revendus à bon compte à l'étranger - par les nazis. Pendant ce temps, chacun retient son souffle dans la perspective de la réforme monétaire qui devrait faire réapparaître comme par magie tous les biens cachés depuis la fin de la guerre … Et qui dit recherche dans le milieu du marché occulte des oeuvres d'art, dit aussi retrouver la belle Anna dont Franck est toujours amoureux.

Quand je vous dis que c'est le roman de la résurrection …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}