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Critique de TSFHfan
« Pour toi que je déteste » a été une lecture très plaisante, un vrai coup de coeur tant pour l'originalité de sa construction narrative que pour le message délivré.
Le roman est construit en chapitres courts qui donnent alternativement la parole à plusieurs adolescents au retour du confinement. Leur point commun : un quotidien lourd dû au harcèlement scolaire, une famille dysfonctionnelle, l'incompréhension des règles en société, un retour au collège impossible, le handicap, une révolte enfouie qui ne demande qu'à s'exprimer. Chacun reçoit, sans en connaître l'expéditeur, une enveloppe rouge avec pour seule mention « Pour toi que je déteste ». Pourquoi moi ? Qui me déteste ? Chaque destinataire se pose ces questions. Les lettres que contiennent ces enveloppes ne seront pas révélées au lecteur, les expéditeurs non plus. le suspense est lancé.
Le fil conducteur est assuré par les deux personnages principaux Miette et Léo. Miette était avant le confinement une patineuse artistique à l'avenir prometteur. Mais le manque d'entraînement et une grave blessure annulent ses rêves de compétition. Sa colère est immense. Elle bouscule par inadvertance Léo qui lui vit un enfer familial depuis la disparition de son frère aîné. Et c'est là que Léo reçoit son enveloppe rouge. Après quelques hésitations, il ouvre l'enveloppe et lit la lettre… Son quotidien comme celui des dizaines d'autres adolescents va s'en trouver chamboulé.
Écrire ce qui nous est devenu insupportable, le partager anonymement devient un exutoire. Si les enveloppes ne sont pas distribuées au hasard, c'est que leur contenu résonne aux destinataires. C'est autant un appel au secours qu' un message d'espoir pour un futur plus solidaire. Les auteurs de ce roman, en imaginant cette chaîne de lettres, assurent que l'écriture est salutaire, que la colère se partage et peut être atténuée par l'attention portée autour de soi. La deuxième partie du roman qui fait apparaître d'autres enveloppes est véritablement optimiste.
Le dénouement peut paraître un peu idéalisé mais la lecture de ce roman tout en sensibilité fait du bien. le lecteur suit les personnages dans leur enquête sur les auteurs des lettres et le rythme ne faiblit pas. Les tourments que vivent les jeunes sont réalistes et touchants. La prochaine génération est-elle destinée à devenir meilleure que la précédente ? Existe-t-il un remède au désespoir ? Les jeunes lecteurs pourront se poser ces questions comme Miette et Léo.
Le roman est construit en chapitres courts qui donnent alternativement la parole à plusieurs adolescents au retour du confinement. Leur point commun : un quotidien lourd dû au harcèlement scolaire, une famille dysfonctionnelle, l'incompréhension des règles en société, un retour au collège impossible, le handicap, une révolte enfouie qui ne demande qu'à s'exprimer. Chacun reçoit, sans en connaître l'expéditeur, une enveloppe rouge avec pour seule mention « Pour toi que je déteste ». Pourquoi moi ? Qui me déteste ? Chaque destinataire se pose ces questions. Les lettres que contiennent ces enveloppes ne seront pas révélées au lecteur, les expéditeurs non plus. le suspense est lancé.
Le fil conducteur est assuré par les deux personnages principaux Miette et Léo. Miette était avant le confinement une patineuse artistique à l'avenir prometteur. Mais le manque d'entraînement et une grave blessure annulent ses rêves de compétition. Sa colère est immense. Elle bouscule par inadvertance Léo qui lui vit un enfer familial depuis la disparition de son frère aîné. Et c'est là que Léo reçoit son enveloppe rouge. Après quelques hésitations, il ouvre l'enveloppe et lit la lettre… Son quotidien comme celui des dizaines d'autres adolescents va s'en trouver chamboulé.
Écrire ce qui nous est devenu insupportable, le partager anonymement devient un exutoire. Si les enveloppes ne sont pas distribuées au hasard, c'est que leur contenu résonne aux destinataires. C'est autant un appel au secours qu' un message d'espoir pour un futur plus solidaire. Les auteurs de ce roman, en imaginant cette chaîne de lettres, assurent que l'écriture est salutaire, que la colère se partage et peut être atténuée par l'attention portée autour de soi. La deuxième partie du roman qui fait apparaître d'autres enveloppes est véritablement optimiste.
Le dénouement peut paraître un peu idéalisé mais la lecture de ce roman tout en sensibilité fait du bien. le lecteur suit les personnages dans leur enquête sur les auteurs des lettres et le rythme ne faiblit pas. Les tourments que vivent les jeunes sont réalistes et touchants. La prochaine génération est-elle destinée à devenir meilleure que la précédente ? Existe-t-il un remède au désespoir ? Les jeunes lecteurs pourront se poser ces questions comme Miette et Léo.
