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Critique de Foufoubella


La terre des mensonges ou des secrets biens gardés dans le froid norvégien

Dans la famille Neshov, je demande la mère !
Anna est ce que nous pourrions communément appelé une maîtresse-femme. Elle règne sur sa ferme et sa tribu de main de maître. Mère de trois fils, elle ne semble pas prête à partager le gâteau. Tor, l'aîné, est resté à la ferme pour l'épauler tandis que Margido et Erlend se sont barrés : très loin et depuis 20 ans sans retour en arrière pour le dernier qui vit désormais à Copenhague avec Krumme, son amoureux, dans une ville où il est plus facile de vivre son homosexualité que dans sa localité d'origine ; à quelques kilomètres mais n'étant pas revenu depuis sept ans à la ferme pour Margido, entrepreneur de pompes funèbres de son état.

Et le père ? Ben c'est bien simple, il est totalement transparent, à peine si on ne le prend pas pour un arriéré. Et puis j'oubliais, il y a Torunn aussi, la fille que Tor a eu avec une amourette de jeunesse mais qu'il n'a pas réussi à imposer à sa tigresse de mère qui ne voulait certainement pas s'embarrasser d'une enfant et encore moins d'une belle-fille.

A quelques jours de Noël, Anna, 80 ans, se meurt. Tor décide alors de prévenir ses frères ainsi que sa fille. Tout ce petit monde se retrouve alors au chevet de la mère, prêts à en découdre... ou pas mais ils finiront pas ne pas avoir le choix.

Cette terre des mensonges eut pour moi bien des attraits, ravie de me plonger dans une ambiance que je ne connaissais pas mais que je rêverais de découvrir. Il faut dire aussi que mis à part le biathlon que je suis chaque hiver à la télé, sport dans lequel les norvégiens se débrouillent plus que bien, je ne connais pas grand chose de ce pays nordique, pas même en littérature, contrairement à la Suède, prolifique en terme d'auteurs de polars (notamment). de mémoire, je n'avais lu jusqu'à présent qu'un seul livre d'un auteur norvégien.

C'est en parcourant le site babelio et les bibliothèques virtuelles de mes amis que j'ai remarqué ce roman, premier tome d'une trilogie (même si je crois qu'un quatrième existe, mais écrit quelques années après). Aimant bien les sagas sur plusieurs tomes, c'est avec envie que je me suis procuré celui-ci et bien m'en a pris. J'ai a-do-ré ! Ce n'est pas un coup de coeur (je deviens très difficile) mais ce n'est pas passé loin.

J'ai aimé me retrouver auprès de chaque personnage, me sentant proche ou loin au fil des chapitres.
J'ai aimé la narration (omnisciente) dans laquelle chaque personnage a son moment à lui.
J'ai aimé les descriptions des paysages ou des métiers de chacun, que ce soit le thanatopracteur, le décorateur de vitrine ou l'éleveur de cochons.
J'ai aimé cette famille qui ne sait tout simplement pas comment s'aimer, ou même peuvent-ils seulement s'aimer ?

Bref, je prolongerai avec plaisir ma découverte de cette auteure, à l'écriture ciselée comme un brise-glace comme il est indiqué sur ma quatrième de couverture, et de la famille Neshov.

A suivre...


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