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Critique de Colibrille


Ce quatrième tome est tout aussi bluffant que les précédents. La confrontation entre Capri et Taroza nous rappelle qu'il est difficile, pour ne pas dire impossible, de modifier les lois régissant le monde animal. Capri ne comprend pas le rêve de cohabitation pacifique de Taroza car elle a été élevée par des prédateurs. Mais la mise en danger de son clan va peut-être modifier sa perception des choses...
En milieu de tome, l'auteur nous offre une scène de fête particulièrement délirante où tous les animaux s'en donnent à coeur joie ! La boisson que leur a fait goûter Taroza n'est pas étrangère à cette euphorie soudaine... Sans le savoir, le jeune garçon a concocté du vin ! Mais cette scène n'est en réalité qu'une brève accalmie avant la tempête.
L'auteur nous fait une nouvelle révélation : son royaume des animaux ne compte pas 2 mais 3 êtres humains. le nouveau venu est un garçon du nom de Jû. On ne peut s'empêcher de détester ce personnage cruel et sanguinaire dès son apparition. Malgré tout, le discours qu'il tient à Taroza est frappant de vérité. Jû est certes cruel et et plein de haine, néanmoins il est lucide sur le monde qui l'entoure. On souhaite de tout coeur que le rêve de Taroza se réalisera, même si l'on sait au fond de nous qu'il est utopique...
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