L'idée de départ était plutôt prometteuse, restait à savoir comment
Sébastien Raizer allait l'exploiter. La solution de « facilité » eut été de tout miser sur le scénario catastrophe, l'auteur a opté pour une approche plus humaine et plus intimiste (voire introspectif).
C'est d'abord le commandant de bord, Nomura, qui apprendra la terrible nouvelle. Suivront son second, Sagawa, et le personnel naviguant (deux stewards et deux hôtesses).
Un passager, Glenn Wang, concepteur de jeux vidéo, apprendra à son tour la nouvelle un peu par hasard. Quant à Yan van Welde, photographe professionnel, il ne saura jamais si la menace était bien réelle ou s'il s'agissait d'une mauvaise blague.
C'est autour de ces quelques personnages que
Sébastien Raizer va construire son récit (difficile de parler d'intrigue dans le cas présent) en nous plongeant dans leurs pensées et leurs réflexions alors qu'ils vivent leurs derniers instants. Malheureusement j'ai trouvé que l'ensemble de ces introspections sonnaient trop artificiels.
Une approche osée que l'auteur maîtrise parfaitement. Par contre cette approche se fait au détriment du rythme, l'écriture est belle, mais l'encéphalogramme reste désespérément plat de la première à la dernière page.
Un bel exercice de style, mais j'aurai aimé un récit plus vivant.
Lien :
https://amnezik666.wordpress.. Commenter  J’apprécie         20