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Critique de ildibad


J'aurais tellement aimé pouvoir mettre 4 étoiles...

Tout commence bien: enfin de la hard-science qui semble cohérente et compréhensible.

L'auteur laisse traîner suffisamment d'indices pour permettre au lecteur de se documenter s'il le souhaite.

Par exemple, ayant regardé pour une fois "le meilleur patissier", j'ai pu apprécier la finesse de l'enquête d'Isidore sur le meurtre d'un chocolatier.

La gevulot, concept au coeur du roman, se devine assez bien, et, sans déflorer l'intrigue, un petit coup de Google vaut la peine pour la cerner: on y apprend que c'est un système de sécurisation des échanges permettant à chacun de décider ce qu'il (elle) donne comme informations personnelle et ce qu'il (elle) permet comme souvenir.

L'auteur prend soin de planter chaque personnage, de les approffondir à bon essient. Son monde se construit et se dévoile au fur et à mesure de l'intrigue. Les héros ont des vies sentimentales compliquées à souhait. Ce n'est pas gratuit : les soucis qui s'imposent à eux sont des conséquences directes du monde dans lequel ils vivent, cela participe donc au roman.

La couleur locale est bien rendue, notamment par l'utilisation du calendrier darien et l'influence de la pesanteur martienne sur certains protagonistes.

Le roman est bâti sur l'intrication, l'enchevêtrement entre le réel et le virtuel : la gevulot, concept virtuel, permet à une personne d'être physiquement invisible. Par contre, la personnalité des gens se retrouve codée...

Evidemment, il y a quelque chose de pourri au royaume de Danemark : entrent les généraux byzantins et leur célèbre problème.

Et puis une étoile se perd, une étoile s'éteint.
Il y a la grande bagarre finale, qui fait tout exploser ou presque, y compris l'intrigue. J'ai vraiment eu le sentiment de me retrouver devant une référence circulaire. L'enchevêtrement devient confus et je décroche.

Un bon moment, malgré un final en eau de boudin.

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