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Critique de zazimuth


J'ai beaucoup aimé le début du livre, les souvenirs d'enfance qui témoignent de ce que pouvait être la vie des Juifs (entre autres) sous le Régime de Vichy. Maurice Rajsfus y explique notamment comment il n'a dû sa survie qu'à des rencontres bienveillantes ou chanceuses. Il parle de la disparition de sa famille, de différentes rafles qu'il a évitées de peu, de son apprentissage chez un joaillier, même si ce n'était pas sa vocation, de son « évasion » à la campagne, et surtout de la peur permanente de se savoir « en sursis ». le récit est accompagné de nombreuses explications et détails historiques très documentés. C'est écrit dans une belle langue.
J'ai moins accroché avec la suite des chapitres, néanmoins très intéressants, qui mêlent des anecdotes sur ce que l'auteur a pu vivre au fil de ses expériences des Salons littéraires ou des émissions médiatiques mais surtout de ses activités militantes. Il y expose ses convictions et explique pourquoi il continue de dénoncer les exactions policières, les injustices, auxquelles la fin de la seconde guerre mondiale n'a pas mis fin. Il évoque le procès de Maurice Papon mais aussi l'action d'associations comme le DAL (Droit au Logement) ou encore Ras-le-Front pour défendre les libertés des citoyens.

J'adore l'illustration de la couverture ainsi que le titre.
Ce livre est un bel objet au niveau de la qualité du papier également et du soin apporté à sa présentation mais je trouve regrettable la quantité assez importante de fautes de français qui m'ont sauté aux yeux au fil de ma lecture sans que je les recherche spécialement. Je doute fort que le texte ait été relu avant la signature du bon à tirer. C'est dommage...

Exemples de fautes (il me semble) :
p.199 « L'étoile jaune que j'avais porté »
p.197 « cour d'assises » (écrit tantôt avec un s final à assise tantôt sans)
p.34 « ce minéral (…) fini par devenir familier »
p.196 « non livre » au lieu de « mon livre »
p. 193 « les quelque 200 000 policiers »
p. 187 « la justice de la République retrouvée s'étant contenté de punir »
p.149 « Hector Malo » l'écrivain cité a perdu un t final
p. 150 « les livres qu'il avait emmené »
p. 159 « l'ancien humaniste choisi de se situer au près des délires du boureau »
p. 215 « vide de tout occupants » et « l'expulsion des familles qui s'étaient logés ici »
p. 301 « une demie-heure plus tard »

Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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