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Critique de Meps


J'avais appris à connaître Patrick Rambaud via son précédent opus (Les aventuriers de Mai) qui m'avait permis de me retrouver au coeur des journées de Mai 68, au plus proche des acteurs de cette révolution libertaire.

Je savais qu'il était beaucoup plus connu pour ses chroniques caustiques des "règnes" des deux derniers présidents. La lecture des début de la présidence actuelle me semblait donc un bon moyen de juger cette partie de son oeuvre. Merci aux éditions Grasset et à NetGalley de me le permettre.

J'en ressors assez déçu. D'abord parce que l'aune à laquelle on juge ce genre d'exercice est forcément le rire... et je n'ai pas ri franchement. L'humour se limite presque exclusivement aux surnoms donnés aux différents protagonistes, reformulés comme des titres de noblesse. Pour le reste, il s'agit de retracer, avec humour certes mais sans grand génie comique, les différentes étapes de l'enfance et la jeunesse (vite expédiés) puis du début de mandat.

Et on en vient à l'intérêt du genre lui-même, surtout si proche du temps présent. Les événements sont connus dans leur quasi totalité (j'ai du apprendre deux choses en tout) puisqu'à l'heure actuelle, la moindre anecdote se sait immédiatement. L'intérêt d'une lecture immédiate est donc léger. Et pour un lecteur du futur ? Certains sous-entendus tomberont sans doute à plat dans 20 ou 30 ans, car les références manqueront.

Au final, il reste quelques beaux moments... mais qui sont assez hors de l'exercice en question, puisque ils ont été pour moi les comparaisons historiques : Ignace de Loyola, fondateur des jésuites, et Napoléon III, le neveu du Bonaparte. Deux personnages que je connaissais peu et que leur mise en perspective avec l'actualité est finement menée par l'auteur.

Il semble donc que je préfère le Rambaud qui me conte quelque chose que j'ignore que celui qui tente de moquer une époque que je connais trop bien.
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