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Critique de bilodoh


Une histoire de feu et de glace, le « Général Hiver » qui vainquit les troupes de Napoléon en 1812.

Au début, ce n'est pas le froid qui menace, mais plutôt le feu. Les armées impériales envahissent Moscou, une cité désertée de ses habitants, où des pièges provoquent des incendies qui ravagent la ville. Ce qui devait être une étape glorieuse, qui permettrait aux troupes de se reposer, de se restaurer et de profiter des richesses moscovites, marque plutôt le début du déclin de l'empire. Après le feu, c'est la misère, il n'y a plus rien à manger. Quand la retraite finalement est décidée, les hommes meurent déjà de faim et c'est le froid qui achève de les décimer.

Le roman historique dresse un portrait pas très flatteur de l'empereur dont les décisions douteuses ont parfois précipité le malheur. Un homme dont les soldats meurent par milliers et qui rêve encore de se rendre jusqu'aux Indes.

L'auteur ne s'attarde pas beaucoup aux émotions, sauf celles du jeune secrétaire qui aurait préféré rester bien au chaud à Paris, mais qui accompagne le baron Fain, presque un nom prédestiné pour qui n'a rien à manger…

Un roman qui ne peut que rappeler les horreurs et l'absurdité des guerres. Pourquoi ces centaines de milliers de morts ? À quoi bon vouloir étendre sans cesse un empire si c'est en y sacrifiant la vie de ses compatriotes ?

Un texte qui permet aussi de méditer sur le discernement des peuples qui portent au pouvoir ces idoles qui mènent les pays à leur perte…
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