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Critique de pilyen



Sybille se voir offrir par son patron une semaine dans une fermette isolée du Morvan. Venue de Maison-Lafitte, un car la dépose dans un hameau perdu et inhabité. Dubitative et un peu étonnée de se retrouver dans cet univers qu'elle ne connaît que par la vague vision de documentaires à la télévision, elle va poser sa valise et même plus dans cette maison sentant le renfermé. Passée une première sensation craintive, le regard de la jeune femme va petit à petit se poser sur ce décor bucolique, commencer à apprécier " le capharnaüm de silence " qui l'enveloppe, libérer un à un tous ses sens. Dans un univers empli de fleurs, d'arbustes, d'arbres près desquels volettent insectes et oiseaux, musardent mulots ou vaches, elle va arpenter ces espaces soudain offerts à sa curiosité, croiser quelques habitants souvent en fin de vie, parfois hors du monde ou naturellement beaux, tenir un cahier de croquis de ses balades campagnardes. le nez dans les nuages, les pieds dans l'herbe ou la terre, la nature s'offre à elle, belle, simple, vivante. Sybille semble renaître. Sa tête se vide peu à peu des stigmates de la vie moderne, la quiétude de ces lieux la conduisent à une nudité aussi spirituelle que corporelle, son esprit s'ouvre à une sensualité totale, simple, sans préjugés.
Ce premier roman se déguste comme un herbier de mots, une collection d'insectes que l'on aurait conservés sans les épingler. Les phrases se lisent comme si on écoutait un orchestre d'oiseaux de nos campagne, précises et gracieuses comme des centaines de libellules sur le bord d'un ruisseau. le roman serpente parmi des prés fleuris, se blottit dans des clairières caressées de soleil. le texte, mélange de sensations et de joies naturalistes, suit son héroïne dans sa marche vers une sorte de renaissance personnelle.
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