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Critique de Woland


Woland
20 décembre 2007
Un jour, j'ai acheté L'Etrangleur d'Edinbourgh" de Ian Rankin et ça m'a beaucoup déçu. D'abord, c'était écrit en gros, déjà. Mais j'étais en manque de romans policiers et je l'avais donc pris parce que j'avais vraiment aimé le nom de son personnage principal : John Rebus. Suite à ma déception, je m'étais bien promis de ne pas recommencer.
Et là, avant-hier, je me suis laissé tenter par La mort dans l'âme ("Dead souls") où l'on retrouve l'inspecteur Rebus un peu plus âgé. Pourquoi me suis-je laissé tenter ? Difficile à expliquer : un pédophile + un tueur en série + un flic qui se suicide, la formule était intrigante.
Eh ! bien, mon investissement était bon. Ce livre est radicalement différent de L'Etrangleur d'Edinbourgh : beaucoup plus riche, avec des personnages beaucoup plus complexes.
Je m'explique. Rebus, dans "L'Etrangleur ...", c'est surtout un poivrot. Son caractère anti-conformiste et très humain, l'auteur le noie dans le whisky écossais. Bref, malgré un titre prometteur, ce roman, antérieur d'ailleurs à "Dead souls", lui est largement inférieur.
"La mort dans l'âme" raconte une double, ou plutôt une triple traque : celle de Rebus par Cary Oakes, le tueur ; celle de Oakes par Rebus ; et celle de la vérité par tout le monde parce que le tueur lui-même, un type répugnant entre parenthèses, n'est pas en reste pour se chercher lui-même. Or, la vérité n'aurait-elle vraiment qu'un seul visage ?
Je vous le conseille : ça vous fera passer quelques heures de bonne lecture. ;o)
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