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Critique de celinedr
Marc revient sur les lieux de son enfance. Dans cette ferme Picarde, le soleil ne brille guère si ce n'est à travers les yeux de sa fille, la petite Fleur, seul rayon de soleil à des kilomètres à la ronde. Au bord du divorce avec la glaciale Indra, à quelques mois de perdre son travail, il rencontre Lucie dont il tombe très vite éperdument amoureux.
Retour aux sources pour Marc Vanbrughe. de trader à Copenhague, celui-ci se retrouve à occuper un poste à la Chambre de commerce et d'industrie en Picardie, près de la ferme familiale dans laquelle il se réinstalle en compagnie de sa fille. Auprès de son père qui a perdu l'usage de la parole suite à un AVC et de sa mère qui ne s'est jamais remise de la mort de son fils, l'ambiance n'est pas vraiment à la fête. Heureusement Fleur, la petite fille de Marc âgée de trois ans et là pour apporter un peu de soleil à cette triste demeure au combien morose. On sent à quel point il est difficile pour le protagoniste de revenir dans le théâtre de son enfance. Fini le grand appartement dans un beau quartier de la capitale danoise et les beaux voyages. La belle vie est terminée. Enfin, c'est sans compter sur sa rencontre avec Lucie qui va littéralement bouleverser sa vie.
D'emblée, on entre dans un récit à la narration atypique entremêlée d'émotion et de rudesse. En quelque sorte, la vie !
Le lecteur se rend rapidement compte que le protagoniste à un caractère bien trempé. A travers la plume de l'auteur, on peut dire qu'il ne mâche pas ses mots. Plus encore, petites oreilles chastes, vous souffrirez peut-être quelques fois mais, je vous rassure, vous passerez outre. Vous ferez très certainement abstraction du langage parfois fleuri de Marc car, ce n'est pas ce qu'on retient de cet homme au coeur gros comme ça !
Beaucoup de thèmes forts sont traités dans ce court roman : la perte d'un proche et la période de deuil. le divorce pendant lequel les parents se déchirent sans penser au bien de leur enfant. La toute puissance des « grands » de ce monde contre les « petits » et l'ascendance qu'ils exercent sur eux en toute impunité. Et puis, je terminerai sur le plus beau de tous : l'amour. L'amour filial d'un père pour sa fille, la pudeur des sentiments de certains parents qui ne savent exprimer leur affection à leurs enfants.
Emmanuel Ranson raconte cette jolie histoire d'amour, ou plutôt devrais-je dire ces jolies histoires d'amour, avec beaucoup de sensibilité. Une sensibilité presque féminine….Bon, je vous entends d'ici ! Non, bien sûr que non, il n'y a pas que les femmes qui peuvent raconter avec beaucoup de sentiments les relations amoureuses. Je ne pourrais qu'acquiescer face à te telles affirmations…C'est pour cela qu'au grand amour que vivent Marc et Lucie, l'auteur ajoute à ce magnifique tableau quelques scènes plus explicites à cet émouvant roman qui vous laisse la larme à l'oeil et une question à l'esprit : Jusqu'où irait-on par amour ?
Retour aux sources pour Marc Vanbrughe. de trader à Copenhague, celui-ci se retrouve à occuper un poste à la Chambre de commerce et d'industrie en Picardie, près de la ferme familiale dans laquelle il se réinstalle en compagnie de sa fille. Auprès de son père qui a perdu l'usage de la parole suite à un AVC et de sa mère qui ne s'est jamais remise de la mort de son fils, l'ambiance n'est pas vraiment à la fête. Heureusement Fleur, la petite fille de Marc âgée de trois ans et là pour apporter un peu de soleil à cette triste demeure au combien morose. On sent à quel point il est difficile pour le protagoniste de revenir dans le théâtre de son enfance. Fini le grand appartement dans un beau quartier de la capitale danoise et les beaux voyages. La belle vie est terminée. Enfin, c'est sans compter sur sa rencontre avec Lucie qui va littéralement bouleverser sa vie.
D'emblée, on entre dans un récit à la narration atypique entremêlée d'émotion et de rudesse. En quelque sorte, la vie !
Le lecteur se rend rapidement compte que le protagoniste à un caractère bien trempé. A travers la plume de l'auteur, on peut dire qu'il ne mâche pas ses mots. Plus encore, petites oreilles chastes, vous souffrirez peut-être quelques fois mais, je vous rassure, vous passerez outre. Vous ferez très certainement abstraction du langage parfois fleuri de Marc car, ce n'est pas ce qu'on retient de cet homme au coeur gros comme ça !
Beaucoup de thèmes forts sont traités dans ce court roman : la perte d'un proche et la période de deuil. le divorce pendant lequel les parents se déchirent sans penser au bien de leur enfant. La toute puissance des « grands » de ce monde contre les « petits » et l'ascendance qu'ils exercent sur eux en toute impunité. Et puis, je terminerai sur le plus beau de tous : l'amour. L'amour filial d'un père pour sa fille, la pudeur des sentiments de certains parents qui ne savent exprimer leur affection à leurs enfants.
Emmanuel Ranson raconte cette jolie histoire d'amour, ou plutôt devrais-je dire ces jolies histoires d'amour, avec beaucoup de sensibilité. Une sensibilité presque féminine….Bon, je vous entends d'ici ! Non, bien sûr que non, il n'y a pas que les femmes qui peuvent raconter avec beaucoup de sentiments les relations amoureuses. Je ne pourrais qu'acquiescer face à te telles affirmations…C'est pour cela qu'au grand amour que vivent Marc et Lucie, l'auteur ajoute à ce magnifique tableau quelques scènes plus explicites à cet émouvant roman qui vous laisse la larme à l'oeil et une question à l'esprit : Jusqu'où irait-on par amour ?
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