Ata la grand-mère allait partir toute la nuit à son travail, user un peu plus ses doigts, et se yeux. Peut-être même user un peu plus son coeur...
Kétua bouche cousue alla à la fenêtre. Dehors les nuages lui firent des grimaces. Le vent soufflait en bourrasque comme souvent au début de la saison sèche. Pour cacher sa peur Kétua serra d'un côté Bôlôlô et de l'autre Dunia. Il regarda encore le ciel de nuit et il baissa les yeux. Alors...
Le vent, impoli, se faufila dans la maison, il souffla la flamme de la lampe.
Le vent, ce likundü, puisqu'il faut bien l'appeler par son nom, hurlait trop à l'extérieur ce soir là.
Ils restaient seuls chaque nuit.
C’était comme ça depuis que leur père vite suivi par leur mère, étaient partis rejoindre la case des ancêtres.
La nuit, dans les branches de l'arbre sur le toit de la maison en planches, les poules dormaient sans s'occuper du ciel qui de temps en temps au milieu des nuages pondait un gros œuf, tout rond !