Extrait de la seconde épigraphe, une citation de W. Faulkner, « Absalon, Absalon ! » :
Nous entrevoyons vaguement des gens, ceux dans le sang et la semence de qui nous étions nous-même latents et expectants, parmi cette pénombre indistincte du temps, doués à présent de proportions héroïques, en train d'accomplir leurs actes de simple passion et de simple violence, impénétrables au temps, inexplicables.
[Vedem nelămurit fiinţe, fiinţele în ale căror sânge şi sămânţă vii noi înşine somnolam pe atunci în aşteptare, le vedem într‑o atenuare umbroasă a timpului căpătând acum proporţii eroice, săvârşindu‑şi gesturile de pasiune şi violenţă simplă, opaci faţă de timp şi inexplicabili.]
Mais la vérité s'introduit, même durant le sommeil, maman, dans nos rêves les plus profonds, les rêves de la dernière strate de notre mémoire, la plus proche de Dieu, celle dans laquelle son ombre est la plus présente.
[Dar adevărul pătrunde şi în somn, mamă, în visele noastre cele mai profunde, visele din ultimul strat al memoriei noastre, cel mai aproape de Dumnezeu, cel în care umbra lui e cea mai prezentă.]
(p. 213)
Première épigraphe :
Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit.
(Jean 3, 8)
[Vântul suflă încotro vrea, şi‑i auzi vuietul; dar nu ştii de unde vine, nici încotro merge.
(Ioan 3:8)]
Parfois, par-dessus l'écrit, l'eau s'était égouttée, le liquide avait dilué le bleu de l'encre le réduisant à une trace pâle, d'autres fois, par-dessus les mots, quelqu'un était repassé plusieurs fois avec son stylo, les rendant illisibles.
[Uneori peste scris picurase apă, lichidul diluase albastrul cernelii reducându-l la o urmă palidă, alteori peste cuvinte cineva trăsese cu stiloul de multe ori, făcându-le de necitit.]
(p. 243)
Parfois il advient quelque chose qui brise le paysage parfait, pétrifié sur la plaque en verre de ta mémoire [...].
(Câteodată se întâmplă ceva, ceva care sparge peisajul perfect, încremenit pe placa de sticlă a memoriei tale […])
(p. 169)