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Critique de Belecture


Mon avis : Merci beaucoup aux Editions Hachette pour l'envoi de ce roman. Les deux thèmes qui nous sont proposés dans ce livre sont difficiles mais ils ont besoin d'être plus souvent traités dans les romans.

Paige se souvient, du plus loin qu'elle se rappelle, d'avoir toujours pris des médicaments, d'aller régulièrement à l'hôpital, de faire souvent des prises de sang... Sa mère lui a expliqué au bout de quelques années qu'elle était née avec le VIH. Paige explique que sa mère et elle sont maladess par transmission du virus et que c'est à cause d'une infidélité non protégée du père de la jeune fille. Celui-ci est décédé des suites du SIDA et Paige vit depuis seule avec sa mère. Mais jusqu'à son entrée en sixième, tout ceci n'était que son quotidien et elle avait une vie des plus normales.

A compter de cette entrée en sixième qui représentait pourtant une nouvelle aventure pour elle, la vie de Paige va basculer lorsqu'elle confiera à sa meilleure amie le mal dont elle est atteinte. Elle devient l'enfant de la honte à cause de l'inertie du corps enseignant et de la direction de son collège qui laissent le harcèlement scolaire prendre une tournure inquiétante. Contrairement à beaucoup d'autres enfants, Paige explique tout à sa mère qui se bat contre des murs pour que cet engrenage prenne fin. Malheureusement, Paige n'arrive pas à reprendre le cours de sa vie et fait une véritable descente aux enfers.

Quel courage a Paige Rawl de prendre la plume pour raconter ces atrocités ! Paige est aidée dans son récit par Ali Benjamin et ils arrivent parfaitement à nous faire croire, six ou sept ans ayant pourtant passé au moment de l'écriture, que c'est l'enfant de douze qui raconte elle-même son histoire. Ils ont aussi eu l'intelligence d'expliquer clairement et rapidement la différence entre le VIH et le SIDA.

Paige est malade et doit faire attention à chaque instant, c'est donc contre le harcèlement qu'on s'insurge le plus puisque celui-ci la tue plus rapidement que le VIH. Ce n'est pas un roman des années 80, ces événements se sont bien passés au 21ème siècle et ils prouvent que malgré les différentes campagnes de prévention, le VIH/SIDA restent méconnus, font peur et conservent tous les clichés qui ont toujours tourné autour d'eux.

Ce livre est fort mais reste accessible et il ne pourra pas laisser de marbre.
Lien : http://lecturesenb.over-blog..
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