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Critique de jamiK


jamiK
10 novembre 2018
On démarre par une scène sur une planète où les androïdes ont succédé à leurs créateurs disparus. Bonne idée de départ. Les hommes vont venir sur cette planète par le moyen d'une sorte de rayon laser, sous forme de lumière, une sorte de téléportation à la vitesse de la lumière, Kirtas est à 12 années lumières de la terre, mais pour l'équipe de voyageurs, cela paraît instantané. le Laser n'a été inventé que quatre ans avant la publication de ce roman, cela explique les tergiversations oiseuses dans le domaine de la science, mais bon, ça passe pour l'intérêt du récit. Mais voilà, tout ne se déroule pas comme prévu, le rayon laser va faire une étape sur un planète voisine et deux des membres de l'équipe vont se retrouver affublé d'organes d'araignées géantes. L'auteur nous refait le coup de “la mouche” la nouvelle de George Langelaan (The Fly, 1957) adaptée au cinéma en 1958 et 1986.
Il se contente de plagier, et d'aligner des situations stéréotypées, rocambolesques et naïves. La psychologie des personnages ne vole pas haut, Barbara, scientifique dont la principale compétence est de tomber amoureuse ou d'allumer les membres mâles de l'équipe, semble justifier le vieil adage sexiste : de tout façon, le bonnes femmes, c'est juste bon pour foutre la merde, et l'intérêt qu'aurait pu apporter les androïdes de Kirtas retombe comme un soufflet, l'auteur n'exploite jamais cette ressource. Et je passe sur bien d'autres défauts, il y en a. Bref, le tout est très bancal, caricatural et sonne franchement creux. Ce roman a pris un coup de vieux et je n'ai rien trouvé pour me raccrocher, personnages insipides voire stupides, situations grotesques, prose fade et vieillotte avec l'emploi du passé simple scolaire et laborieux, répliques d'une théâtralité lourdingue (— Je m'indigne contre votre procédé, envers mon compagnon ! rectifia l'Américain à qui la moutarde montait au nez), intrigue ridicule mais qui ne prête même pas à rire, certains retournements de situations m'ont fait pousser des soupirs de dépit, L'imagination semble celle d'un enfant de 10 ans. le seul défaut qu'on pourrait reprocher à une oeuvre dont la seule prétention n'est que de distraire serait de ne pas distraire, et là, c'est quand même très limite. Max-André Rayjean est un auteur français de science-fiction un peu tombé aux oubliettes, je crois comprendre pourquoi.
Je rajoute quand même une demi étoile pour la couverture au charme désuet de René Brantonne, j'aime bien ses illustrations.
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