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Critique de Foxfire
Je devais avoir 13 ou 14 ans quand j'avais vu le film « Flash Gordon » et je me souviens que je m'étais bien marré. le film était nullissime mais, du fait de cette nullité, était hilarant. Ces gros types barbus avec des ailes dans le dos, ce héros peroxydé au regard bovin aussi bon acteur qu'une endive braisée, ces répliques dignes des plus grands dialoguistes (« Flash, je t'aime mais nous n'avons que quelques heures pour sauver le monde », « non, non, pas les vers perforants »…), tout ça avait concouru à me faire passer un très bon moment de rigolade. A l'époque, je ne savais pas que le film était tiré d'une B.D culte. Et j'avoue que même quand je l'ai su, je n'ai jamais eu envie de m'y intéresser jusqu'à ce que je tombe sur ce 1er tome de l'intégrale en occasion chez Gibert. le résultat est très décevant.
Je ne remets pas du tout en cause l'importance de ce personnage dans l'Histoire de la B.D Indéniablement, Flash Gordon a eu une influence considérable sur certains grands noms de la SF ou en tout cas leur a permis de découvrir ce registre. Par ailleurs, le dessin d'Alex Raymond est plutôt très chouette. le trait est agréable et dynamique et les couleurs sont chatoyantes sans être agressives. C'est vraiment la narration qui m'a posée problème. J'ai eu l'impression d'une suite ininterrompue et sans relief de péripéties qui m'ont très vite ennuyées. On pourrait me rétorquer que la publication sous forme d'une planche hebdomadaire impose ce rythme. C'est sans doute le cas mais j'ai trouvé qu'Alex Raymond ne maîtrisait pas ce rythme. Au contraire d'un Russ Manning qui, sur son Tarzan, était publié sous forme de 3 cases par jour. Dans le Tarzan de Manning, les péripéties s'enchaînaient également à un rythme trépidant mais pour autant, je n'avais pas eu cette impression de précipitation et, surtout, je ne me suis jamais ennuyée. Au contraire, avec Flash Gordon, j'ai souvent trouvé le temps long et j'ai eu du mal à finir la B.D.
Je voulais également pointer du doigt la pauvreté de l'édition proposée par Soleil. Pas de préface ni de supplément permettant de remettre l'oeuvre dans son contexte. Juste la B.D et c'est tout. Quand on voit le travail éditorial fourni par Graph Zeppelin sur l'intégrale de Tarzan (une longue préface richement illustrée qui évoque le personnage et comment a voulu le traiter Manning), on ne peut que regretter que Soleil ait fourni le minimum syndical, et encore…
Je n'ai donc pas passé un bon moment avec Flash Gordon. Cette déferlante d'action m'a ennuyée et ne m'a jamais fait rire (au contraire du film) mais je suis malgré tout contente d'avoir découvert cette B.D culte qui fait partie du patrimoine, indépendamment de sa qualité.
Je ne remets pas du tout en cause l'importance de ce personnage dans l'Histoire de la B.D Indéniablement, Flash Gordon a eu une influence considérable sur certains grands noms de la SF ou en tout cas leur a permis de découvrir ce registre. Par ailleurs, le dessin d'Alex Raymond est plutôt très chouette. le trait est agréable et dynamique et les couleurs sont chatoyantes sans être agressives. C'est vraiment la narration qui m'a posée problème. J'ai eu l'impression d'une suite ininterrompue et sans relief de péripéties qui m'ont très vite ennuyées. On pourrait me rétorquer que la publication sous forme d'une planche hebdomadaire impose ce rythme. C'est sans doute le cas mais j'ai trouvé qu'Alex Raymond ne maîtrisait pas ce rythme. Au contraire d'un Russ Manning qui, sur son Tarzan, était publié sous forme de 3 cases par jour. Dans le Tarzan de Manning, les péripéties s'enchaînaient également à un rythme trépidant mais pour autant, je n'avais pas eu cette impression de précipitation et, surtout, je ne me suis jamais ennuyée. Au contraire, avec Flash Gordon, j'ai souvent trouvé le temps long et j'ai eu du mal à finir la B.D.
Je voulais également pointer du doigt la pauvreté de l'édition proposée par Soleil. Pas de préface ni de supplément permettant de remettre l'oeuvre dans son contexte. Juste la B.D et c'est tout. Quand on voit le travail éditorial fourni par Graph Zeppelin sur l'intégrale de Tarzan (une longue préface richement illustrée qui évoque le personnage et comment a voulu le traiter Manning), on ne peut que regretter que Soleil ait fourni le minimum syndical, et encore…
Je n'ai donc pas passé un bon moment avec Flash Gordon. Cette déferlante d'action m'a ennuyée et ne m'a jamais fait rire (au contraire du film) mais je suis malgré tout contente d'avoir découvert cette B.D culte qui fait partie du patrimoine, indépendamment de sa qualité.
