Il est un lieu dans le désert où les vents déposent ton nom secret. Mais ne sois pas trop ardent de le lire car les bourrasques l’écrivent en lettres saillantes et claires, dans les murmures brûlants du sable, avec les os blanchis de ta carcasse.
Mais refuser ne veut pas dire renoncer et, en même temps que le non s’affirme comme « cela n’est pas acceptable », le oui redéfinit avec précision cette part de lui-même que l’humain veut préserver, vierge de toute exploitation et de tout stigmate.
[Manifeste pour un homme libre, Ustad Khamsakhan, A.D. 9687] (p. 219-220.)
- L’impossible n’est toujours qu’un possible remis à plus tard, serina Taëndor, et ce fait-là devient le moteur de toute action, quand il s’agit de franchir les limites. » (p. 140.)
Quand dans un champ social donné apparaît la peur d’une des autorités qui s’exerce dans ce même champ, le moment n’est pas loin où les personnages qui ont à subit cette autorité vont se positionner. Les cas individuels de subversion seront beaucoup plus rares que les cas de soumission, par peur de représailles. C’est pour cela que la peur d’une autorité arbitraire est un instrument de gouvernement qu’il faut savoir diligemment instiller pour limiter les cas d’insoumission et inciter à une obéissance résignée.
Quoi de plus précieux qu’un trésorier borné quand on veut gérer au mieux d’immenses fortunes et qu’un prédicateur aveuglé par sa propre parole lorsqu’on veut subjuguer des prosélytes ?
Kobayashi y avait entendu la vérité, en tout cas il n'était pas surpris par ce qui venait d'être dit, comme s'il avait l'intime conviction que le monde tel qu'il le connaissait était appelé à disparaitre et ne pouvait perdurer ainsi éternellement.
"Il n'y a de matière qui ne soit pensée de Dieu."
L’appât du gain était une des constantes de la psychologie humaine, voire un des moteurs de l'humanité.
"Quels mots le monde chuchote-t-il, maître? "
L’impossible n’est toujours qu’un possible remis à plus tard