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Critique de Luria


J'ai succombé aux sirènes Bookstagramesques (avec le # devant). On parlait de ce livre partout. du moins, dans plusieurs pages, et puis avec la magie des algorithmes, à apparaître lors de mes glandouillages virtuels, il est venu titiller un de mes espaces de mémoire disponible, aussi l'ai-je attrapé au vol lors de ma dernière incursion coup-de-vent en librairie. J'ai eu l'impression d'être dans le coup: influenceurs me voilà, en plus la couverture est belle !

J'ai succombé aux diktats bookstagram mais beaucoup moins au « bookquin ». Il m'a vite agacé ce héros, et comme lui je suis restée de marbre longtemps. A sa petite vie, son entourage, son « après ». A me dire, merde, je suis devenue insensible ou il y a quelque chose de pourri dans ce royaume d'écriture là ? L'émotion, les larmes, elles ont finalement bordé quelques scènes. Sur le tard. A couper du bois ou regarder dans le vide après avoir déblayé la neige. A quelques anecdotes.
Je suis peut être insensible, mais je pense que l'histoire n'est pas nouvelle et mieux traitée ailleurs.
A quelques phrases, je devinais le texte d'origine et je pense qu'on y perd aussi un peu dans la traduction, et peut être ainsi dans l'émotion (#teamj'auraispastraduitçacommeça).

Je garde cependant quelques idées. Celles que ce livre là s'adresse vraiment, à l'ado d'aujourd'hui. Dans ses lectures, ses expressions.
Au YOLO de ces pages s'est confronté mon suranné Seize the day, boys. Make your lives extraordinary. Et c'est peut être là la raison pour laquelle ce livre m'a peu émue, il n'avait pas les bons mots pour le dire, enfin... pour me le dire à moi. Car si le message passe pour ceux à qui il est destiné, on s'en fout de mes poètes disparus.
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