C'est une auteure que je suis, et j'ai toujours le même constat : j'adore sa plume, son style, sa poésie, mais hélas souvent je n'arrive pas à être emportée par le récit. Bien qu'ici, c'est différent, intime, profond.
L'alternance de voix donne une légèreté à la gravité des événements une bouffée d'oxygène. Félix se meurt, et nous livre un pan de sa vie. Alors que Léonor nous conte cette nuit dans la chambre 508 à tenir la main de son père qui s'en va doucement vers un autre monde. C'est triste et beau à la fois.
Ce récit nous offre des réflexions quant à la fin de vie, et ces moments si fragiles entre l'avant et l'après. C'est comme marcher sur le bord d'un précipice, va-t-on chuter ? Va-t-on réussir à tenir en équilibre sans la main qui vous tenait.
C'est un beau récit malgré cette mort annoncée, tout en douceur et en poésie.
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