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Critique de Natalivre


Après avoir lu la trilogie du Baztan, quel plaisir de retrouver Amaia Salazar à ses débuts.

Nous sommes en 2005. Amaia, 25 ans, quitte sa région natale d'Espagne pour effectuer un stage de profileuse à l'académie du FBI à Quantico en Virginie. Elle est notamment en formation avec l'agent spécial Dupree, qui fait quelques apparitions dans la trilogie du Baztan.

Lors de cette formation, elle va être amenée à travailler sur la disparition de 2 familles après des tornades ; des crimes maquillés en accidents dus à ces catastrophes naturelles. Un serial killer, qu'ils ont nommé le Compositeur, est à l'oeuvre.

Amaia se faisant remarquer par ses exceptionnelles qualités d'observation, d'analyse, de déduction se voit proposer par Dupree d'intégrer temporairement l'équipe du FBI qui traque le Compositeur.

L'ouragan Katrina va frapper le sud des Etats-Unis et notamment la Nouvelle-Orléans, il n'y a pas de temps à perdre. Une course contre la montre démarre.


Ce roman fait 675 pages mais je ne les ai pas vues passer. C'est très bien mené. Plusieurs chapitres nous ramènent à l'enfance d'Amaia à Elizondo nous permettant de mieux comprendre la psyché de cette jeune femme.

L'enquête sur le Compositeur est en premier plan mais une enquête secondaire nous entrouvre les portes du monde mystérieux, ensorcelant, ensorcelé du vaudou, très présent en Louisiane.

On revit complètement l'ouragan Katrina avec ses ravages, la violence, le désespoir, le chaos qu'il a entraîné. L'autrice a fait un bon travail de documentation.

J'ai aussi fait connaissance avec le syndrome de Cotard dont je n'avais jamais entendu parler. C'est toujours appréciable, au passage, d'apprendre de nouvelles choses.

Les personnages sont bien travaillés, attachants. C'est un roman dense, intéressant, bien construit, dans lequel j'ai pris un énorme plaisir à m'immerger et que j'ai eu du mal à lâcher avant la fin.
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