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Critique de Cyrlight
Cherry Blossom est un roman qui met en scène Sasha, une jeune fille de presque treize ans somme toute très ordinaire, qui connaît ses premiers émois, ses premières déceptions, et dont le coeur oscille entre joie et peine, entre le beau Raffy, frère de sa meilleure amie, et le Manoir des Cerisiers, une vieille demeure victorienne inhabitée, où son jumeau et elle se rendent fréquemment en secret.
Je n'attendais pas grand-chose de ce livre à la vue de son résumé, j'appréhendais même l'histoire passablement superficielle d'une pré-adolescente clichée au possible, mais en dépit de son léger manque d'originalité, je dois admettre que ce fut une lecture très sympathique.
Son principal atout, c'est son réalisme. Oui, le cerveau de Sasha cesse de fonctionner comme il le devrait dès qu'il est question du séduisant Raffy, mais force est de reconnaître qu'on a tous dû plus ou moins passer par là à un moment ou à un autre. Et ce n'est qu'une facette de l'histoire, la famille y occupant la place prépondérante.
Entre une mère laxiste aux tendances dépressives, un frère toujours prompt à faire des bêtises et son professeur d'anglais comme futur beau-père, qui tente de s'adapter à tout ce petit monde, sans parler de l'intransigeante Granny, Sasha a fort à faire.
Et bien sûr, il y a le Manoir des Cerisiers. J'adore les histoires qui tournent autour d'un lieu précis, et à ce niveau, j'ai été servie. La demeure est presque un personnage à elle seule, théâtre de la plupart des rebondissements, et davantage liée aux protagonistes qu'on pourrait le penser de prime abord…
… ou pas. Car ce roman a tendance à pécher par son manque de suspens. On devine facilement la plupart des révélations à l'avance, dont les éléments tiennent, à mon goût, un peu trop du heureux hasard, quand ils ne sont pas un tantinet tirés par les cheveux.
C'est pour cette raison que la sous-intrigue tournant autour du propriétaire du manoir m'a moins convaincue que le reste. J'ai préféré suivre Sasha et cie dans leur quotidien, leurs relations, les rapports qu'ils entretiennent ou les liens qu'ils s'efforcent de nouer…
La fin est ouverte, peut-être trop du côté d'Annabel (j'aurais aimé en voir plus sur ce que l'avenir lui réserve que les quelques bribes contenues dans l'épilogue), mais satisfaisante en ce qui concerne Sasha, puisque les tumultes de son adolescence ne font que commencer.
Une lecture plaisante, donc, que je recommande si vous êtes en quête d'une tranche de vie pas très ambitieuse, mais crédible et entraînante. Les adultes risqueront de la trouver un peu plate, néanmoins elle devrait conquérir sans mal un plus jeune public.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Je n'attendais pas grand-chose de ce livre à la vue de son résumé, j'appréhendais même l'histoire passablement superficielle d'une pré-adolescente clichée au possible, mais en dépit de son léger manque d'originalité, je dois admettre que ce fut une lecture très sympathique.
Son principal atout, c'est son réalisme. Oui, le cerveau de Sasha cesse de fonctionner comme il le devrait dès qu'il est question du séduisant Raffy, mais force est de reconnaître qu'on a tous dû plus ou moins passer par là à un moment ou à un autre. Et ce n'est qu'une facette de l'histoire, la famille y occupant la place prépondérante.
Entre une mère laxiste aux tendances dépressives, un frère toujours prompt à faire des bêtises et son professeur d'anglais comme futur beau-père, qui tente de s'adapter à tout ce petit monde, sans parler de l'intransigeante Granny, Sasha a fort à faire.
Et bien sûr, il y a le Manoir des Cerisiers. J'adore les histoires qui tournent autour d'un lieu précis, et à ce niveau, j'ai été servie. La demeure est presque un personnage à elle seule, théâtre de la plupart des rebondissements, et davantage liée aux protagonistes qu'on pourrait le penser de prime abord…
… ou pas. Car ce roman a tendance à pécher par son manque de suspens. On devine facilement la plupart des révélations à l'avance, dont les éléments tiennent, à mon goût, un peu trop du heureux hasard, quand ils ne sont pas un tantinet tirés par les cheveux.
C'est pour cette raison que la sous-intrigue tournant autour du propriétaire du manoir m'a moins convaincue que le reste. J'ai préféré suivre Sasha et cie dans leur quotidien, leurs relations, les rapports qu'ils entretiennent ou les liens qu'ils s'efforcent de nouer…
La fin est ouverte, peut-être trop du côté d'Annabel (j'aurais aimé en voir plus sur ce que l'avenir lui réserve que les quelques bribes contenues dans l'épilogue), mais satisfaisante en ce qui concerne Sasha, puisque les tumultes de son adolescence ne font que commencer.
Une lecture plaisante, donc, que je recommande si vous êtes en quête d'une tranche de vie pas très ambitieuse, mais crédible et entraînante. Les adultes risqueront de la trouver un peu plate, néanmoins elle devrait conquérir sans mal un plus jeune public.
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