Voilà qui clôt la saga de
Rod Rees, saga ayant commencé de manière fort réjouissante pour hélas s'engluer dans une nébuleuse mythologique les tomes suivants. Si je n'ai pas tout à fait retrouvé ce qui m'avait vraiment plu dans le premier tome, ce dernier opus est tout de même plus réussi que les deux tomes précédents. L'alternance de l'action, entre monde réel et demi-monde, dynamise la narration. On retrouve avec un plaisir tout coupable notre cher genre humain croqué avec une plume pour le moins cynique. Ah, les préceptes de Selim le Terrible, grand théoricien du concept des inFemmes ; « Les inFemmes ne doivent jamais contredire les Hommes, et leurs opinions doivent refléter celles de leurs pères ou de leur mari. Il est d'ailleurs fortement conseillé aux inFemmes de n'avoir d'opinion sur rien… ». Charmant Sélim ! L'impératrice Wu, quant à elle, n'a pas moins de mérite en invoquant la Mâlveillance, concept qui justifie la castration de tous les individus mâles ayant le malheur de croiser sa route… Mais où l'auteur a-t-il donc été chercher l'inspiration pour cette somptueuse galerie de portraits ? Heureusement contrebalancés par quelques personnages gardant un peu raison…
L'auteur propose une conclusion plutôt réussie
vendue en forme de happy end , laissant cependant le lecteur à sa propre réflexion quant à la prise de pouvoir des machines sur le libre arbitre de chacun. Commenter  J’apprécie         100