AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Mermed



C'est souvent plein d'esprit,

'Quelque trait d'avarice admirable et nouveau. Il a pour médecin pris un apothicaire Pas plus haut que ma jambe, et de taille sommaire : Il croit qu'étant petit, il lui faut moins d'argent ; Et qu'attendu sa taille, il ne paiera pas tant.'

C'est comme Molière assez peu confiant en la médecine,

'Mais il faut tant d'argent pour se faire soigner,
Que, puisqu'il faut mourir, autant vaut l'épargner.
Ces porteurs de seringue ont pris des airs si rogues !...
Ce n'est qu'au poids de l'or qu'on achète leurs drogues.
Qui pourrait s'en passer et mourir tout d'un coup,
De son vivant, sans doute, épargnerait beaucoup.'

Et puis d'un réalisme à toute épreuve,

'Votre époux, vous laissant mère et veuve à vingt ans,
Ne vous a pas laissé, je crois, beaucoup d'enfants.
Rien que neuf ; mais, le coeur tout gonflé d'amertume,
Deux ans encore après j'accouchai d'un posthume.'


Et l'arrêt toujours interlocutoire nous fait balancer entre deux filouteries.

Regnard, pourquoi l'oublier autant aujourd'hui?
Lien : http://holophernes.over-blog..
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}