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Critique de Axelinou


Nous revoici au Belgambourg, ou plus exactement le long de ce lac qui sépare le Duché du Belgambourg du reste du monde où, encore plus précisément, il y a un port de plaisance luxueux et puis, plus loin à l'ouest, un port de pêche… ‘On met toujours ce qui sent mauvais à l'est, à cause des vents dominants qui, comme chacun sait, viennent de l'ouest.

Petite note pour les non-bruxellois : la Flandre a installé un incinérateur à l'ouest de Bruxelles (les vents dominants provenant de l'ouest bien évidemment) et l'aéroport à l'est de Bruxelles (les avions décollent face au vent, comme chacun sait). Toute allusion à une situation existante étant donc fortuite, je dirais même plus, par hasard non provoqué.

Les Wallons voient d'un bon oeil le Belgambourg et essaient de s'y exporter. Mais ce dernier ne le voit pas d'un très bon oeil car « Nous ne pouvons pas accueillir la misère du monde… tout simplement, Messieurs, parce que la misère n'est pas dans notre ADN… »

Précisons qu'il s'agit ici de « combattre l'immigration de chômeuses wallonnes pauvres et efflanquées qui traversent clandestinement le lac Belga sur des embarcations de fortune après avoir donné leurs maigres économies à des passeurs sans foi ni loi. »

Evidemment certaines honorables familles belgambouregoises sont à la recherche de femmes de ménage en situation de dumping social, et il paraîtrait même que de plus hardis belgambourgeois ne cracheraient pas sur le charme nordique de ces petites wallonnes délurées.

Je vous laisse découvrir la suite dans ce tome qui sera suivi d'un deuxième, La mort aux yeux verts.

Un peu dans la veine du tome 22, le vieux canard et la mer, avec Hugo Sokal, mais le dessin est beaucoup trop sombre à mon gôut…
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