Ressusciter les voix du passé, c'est une belle entreprise. Souvenons nous particulièrement de
Marguerite Porete brûlée vive en place de Grève à Paris en 1310, pour avoir appelé les âmes à la libération de toutes les contraintes tordues inventées par l'Église et tous ses "farfadets", crapauds de bénitier et autres terroristes des âmes et spécialement des femmes. Souvenons nous de Christine de Pizan qui écrit un poème à la gloire de Jehanne d'Arc, sa contemporaine qui finira elle aussi sur le bûcher. A cette époque on ne plaisante pas avec l'idée de la liberté des femmes. Souvenons nous en pour aujourd'hui, pour que cela nous soit une force pour continuer à lutter et à aimer, malgré tout.
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