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Critique de YvonS
TRILOGIE "BESTIALE", Jean-François Regnier
Ma Bête, 178 pages
Une Bête à tuer, 218 pages
Charge bestiale, 220 pages
Aujourd'hui, une triple chronique pour une trilogie ! Jean-François Regnier m'a fait le plaisir et l'honneur de m'adresser sa trilogie. La modestie de l'auteur et une certaine curiosité de ma part m'ont poussé à tenter l'aventure. Ce que je ne fais plus que rarement par manque de temps. Et je ne le regrette pas. Mais parlons du sujet !
TOME 1 : MA BÊTE
Les États Unis, de nos jours. Weston Forrester (le tueur en série pivot de ce triptyque) enlève un homme, Duncan Smith, le séquestre, le brutalise pour lui faire assassiner les gens qu'il n'a pas le courage de tuer lui-même. Mais celui qu'il nomme Ma Bête résiste. Battu, cloîtré, affamé, drogué, il finira cependant par craquer. Mais pour Forrester tout ne se passera pas comme prévu. Duncan est rusé, Forrester cruel. Marié à une femme qu'il méprise, ce dernier dérape peu à peu dans une folie de plus en plus grande.
L'auteur utilise un style presque "sec", la mise en page est pensée. le récit à la première personne, personnage par personnage, rend le tout très percutant. Malgré quelques maladresses de débutant, on s'attache vite à Duncan et on se demande jusqu'où ira Forrester.
TOME 2 : UNE BÊTE À TUER
Après un rapide rappel des faits, Jean-François Regnier nous plonge dans le quotidien d'un jeune homme, Chandler, qui vit chez son oncle Bruce. Duncan lui est employé dans une jardinerie. Est-il toujours sous la coupe de son bourreau ? Qui sont Bruce et Chandler ? Je ne peux pas répondre à ces questions sous peine de casser votre plaisir. Mais sachez que la paix n'est qu'apparente...
On est revenu à une narration plus classique, les maladresses sont devenues très rares, on a plaisir à sentir les progrès dans le travail de l'auteur. Tout ce que je peux vous dire de l'histoire, c'est que grâce à l'intervention d'un banquier fort riche la vie de Forrester va se compliquer... alors même que sa psychose le pousse maintenant à tuer de ses propres mains. JF Regnier entraîne ses personnages en Angleterre dans une traque sans merci. Forrester tue, encore. D'une intelligence redoutable il a toujours un ou deux coups d'avance. La poursuite devient cruelle, possiblement mortelle. Pour tous.
TOME 3 : CHARGE BESTIALE
Je vous le dis tout de suite, c'est à mon avis le meilleur des trois. JF Regnier a fait un bond en avant. Il revient certes à la narration personnage par personnage mais elle est maîtrisée. Elle bâtit le suspense, éclaire le récit par des retours en arrière ou simplement en changeant l'angle de vue mais en simultané. La violence et la cruauté de Forrester atteignent les sommets. Ses proies vont subir dans leur chair et dans leur esprit des épreuves de plus en plus cruelles qui les mèneront... à la rédemption ? ou à la mort ?
Toute une galerie de personnages secondaires, une retraitée fantasque, un flic un peu psycho-rigide, un garde du corps tourmenté peuplent cette histoire qui finit, vous vous en doutez, dans le sang. L'auteur a créé là un tueur complexe et peu banal à la psyché compliquée et à la sexualité... refoulée, et un trio de victimes attachant. du sang, de la douleur dans toute cette histoire mais aussi de l'amour...
Le cycle se referme avec sérénité. Mais celle de qui ? de Forrester ? de ses Bêtes ? du lecteur ? 😉
Ma Bête, 178 pages
Une Bête à tuer, 218 pages
Charge bestiale, 220 pages
Aujourd'hui, une triple chronique pour une trilogie ! Jean-François Regnier m'a fait le plaisir et l'honneur de m'adresser sa trilogie. La modestie de l'auteur et une certaine curiosité de ma part m'ont poussé à tenter l'aventure. Ce que je ne fais plus que rarement par manque de temps. Et je ne le regrette pas. Mais parlons du sujet !
TOME 1 : MA BÊTE
Les États Unis, de nos jours. Weston Forrester (le tueur en série pivot de ce triptyque) enlève un homme, Duncan Smith, le séquestre, le brutalise pour lui faire assassiner les gens qu'il n'a pas le courage de tuer lui-même. Mais celui qu'il nomme Ma Bête résiste. Battu, cloîtré, affamé, drogué, il finira cependant par craquer. Mais pour Forrester tout ne se passera pas comme prévu. Duncan est rusé, Forrester cruel. Marié à une femme qu'il méprise, ce dernier dérape peu à peu dans une folie de plus en plus grande.
L'auteur utilise un style presque "sec", la mise en page est pensée. le récit à la première personne, personnage par personnage, rend le tout très percutant. Malgré quelques maladresses de débutant, on s'attache vite à Duncan et on se demande jusqu'où ira Forrester.
TOME 2 : UNE BÊTE À TUER
Après un rapide rappel des faits, Jean-François Regnier nous plonge dans le quotidien d'un jeune homme, Chandler, qui vit chez son oncle Bruce. Duncan lui est employé dans une jardinerie. Est-il toujours sous la coupe de son bourreau ? Qui sont Bruce et Chandler ? Je ne peux pas répondre à ces questions sous peine de casser votre plaisir. Mais sachez que la paix n'est qu'apparente...
On est revenu à une narration plus classique, les maladresses sont devenues très rares, on a plaisir à sentir les progrès dans le travail de l'auteur. Tout ce que je peux vous dire de l'histoire, c'est que grâce à l'intervention d'un banquier fort riche la vie de Forrester va se compliquer... alors même que sa psychose le pousse maintenant à tuer de ses propres mains. JF Regnier entraîne ses personnages en Angleterre dans une traque sans merci. Forrester tue, encore. D'une intelligence redoutable il a toujours un ou deux coups d'avance. La poursuite devient cruelle, possiblement mortelle. Pour tous.
TOME 3 : CHARGE BESTIALE
Je vous le dis tout de suite, c'est à mon avis le meilleur des trois. JF Regnier a fait un bond en avant. Il revient certes à la narration personnage par personnage mais elle est maîtrisée. Elle bâtit le suspense, éclaire le récit par des retours en arrière ou simplement en changeant l'angle de vue mais en simultané. La violence et la cruauté de Forrester atteignent les sommets. Ses proies vont subir dans leur chair et dans leur esprit des épreuves de plus en plus cruelles qui les mèneront... à la rédemption ? ou à la mort ?
Toute une galerie de personnages secondaires, une retraitée fantasque, un flic un peu psycho-rigide, un garde du corps tourmenté peuplent cette histoire qui finit, vous vous en doutez, dans le sang. L'auteur a créé là un tueur complexe et peu banal à la psyché compliquée et à la sexualité... refoulée, et un trio de victimes attachant. du sang, de la douleur dans toute cette histoire mais aussi de l'amour...
Le cycle se referme avec sérénité. Mais celle de qui ? de Forrester ? de ses Bêtes ? du lecteur ? 😉
