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Critique de Ladilae
La quatrième de couverture m'a laissée assez perplexe au départ. D'abord, on parle d'une ado qui serait la nièce de Temperance Brennan, célèbre anthropologiste judiciaire. Depuis quand elle a une nièce qui vit sur une île quasi-déserte ? Ensuite, le résumé sent la gentille SF, à base de mutation génétique, et cela est loin de la rigueur scientifique de l'autre série de l'auteur.C'est donc un peu appréhensive que j'ai commencé à lire, et ma foi, c'est pas mal.Sur une petite île, vit une communauté scientifique. Pas beaucoup d'enfants : quatre ados qui doivent faire pas moins de quarante-cinq minutes de ferry pour aller au lycée chaque matin ! En plus, ce sont des petits génies et ils fouinent là où il ne faut pas. C'est d'ailleurs comme ça qu'ils mettent à jour un cadavre et se retrouve en possession d'un chiot-louveteau atteint d'un virus mortel et génétiquement modifié (sauf qu'ils ignorent cette partie) qui va modifier ler ADN.Le plus gros de l'ouvrage est du policier. On est vraiment dans l'enquête de ces jeunes qui cherchent à découvrir la vérité et à apporter la paix à une jeune femme assassinée quinze ans plus tôt. le côté SF est assez léger et n'en fait pas trop. C'est juste un plus dans le livre, ce qui est appréciable. Je me demande si ce côté sera plus mis en avant dans le tome suivant.En tout cas, la lecture a été très agréable et cette bande d'ados est bien sympathique. L'histoire est bien ficelée et je n'ai pas réussi à découvrir entièrement le fin mot avant le dénouement.
