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Critique de Erveine


J'aime beaucoup la page de couverture. C'est un personnage portant une blouse blanche maculée de peinture. C'est une image qui me parle car elle se réfère à ma conscience, non pas à la seule peinture mais au peintre en particulier. L'homme, l'artisan et tant et si bien le créateur, de cette image il m'agrée de me souvenir de ce blanc et de tout ce qu'une vie à couvert en couleurs. L'histoire de Gueule demi oscille entre un réel et son imaginaire sans toutefois s'écarter d'une réalité plausible ou possible. Après son accident l'homme devra poursuivre vie et chemin affublé d'une identité prêtée, héritée de par son aspect comme celle des gueules cassées de l'après-guerre 14- 18-. Sauf l'enfant, le nourrisson, Bleu qui se présente à son chemin, tout comme la mer, qui lui vaut ce surnom pourront le regarder sans traduire une quelconque anomalie quant à une idée préconçue du paraître en général. Il en est ainsi aussi des chiens qui aiment sans compter tout maître quel qu'il soit. En dehors, de ces deux figures, les enfants du village et les gens de l'entourage se révéleront cruels, du moins dans un premier temps. Il n'y a pas ici de chien dans le récit, c'est juste un élément de précision, d'ailleurs, il n'y a que très peu de personnages pour constituer un lien en résonance dans le récit. Je n'ai pas réussi à établir ce lien, justement ou injustement qui aurait pu m'établir en symbiose ou en accord avec l'histoire et son déroulement. Peut-être que mon peintre à moi, aujourd'hui disparu, à tout emporté et qu'il ne m'aura laissé d'autre construction qu'un tableau par lui tracé, de ses brosses et pinceaux. Je ne dis pas que je n'ai pas voyagé avec l'écriture de Benoît Reiss mais que simplement je suis restée en surface plutôt qu'en profondeur. Bien évidemment, je remercie sincèrement Fugue éditions, l'auteur et Babelio dans le cadre de cette masse critique.
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