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Critique de Pradoline
Merci à Thalia Remmil de m'avoir fait découvrir son univers à travers son roman "Tendresse aveugle". Écrit avec ses tripes, dans un style travaillé, souvent métaphorique, avec des enjeux émotionnels élevés, cette écrivaine a su me séduire par son phrasé riche et ses formulations singulières, emportées, brutes ou poétiques. Des pépites du genre :
« Où se cache l'indigeste ? Dans le coeur de ceux qui espèrent. Dans le coeur de ceux qui aiment à vomir » (page 112).
« On n'oublie jamais une maman. Neuf mois peau contre peau accordées au diapason, liées à la vie, à la mort. Neuf mois de volupté, cramponnée au nectar » (page 126).
« …, le sexe n'était pas un adoucisseur d'embrouilles. Tout juste un amortisseur. Ses attitudes devenaient un acide de l'amour. Elle se refusa. La femme a besoin de préliminaires, les hommes se trompent. Il ne s'agit pas de sexualité. C'est bien plus subtil » (page 132).
« Ces deux êtres n'avaient pas été assez sauvages pour chevaucher ensemble » (page 137).
Nous traversons le chemin de vie de Nahéma, de ses 5 ans à ses 32 ans. Un chemin de vie parsemé de questionnements (pourquoi Inaya sa mère a-t-elle disparu soudainement ?), de doutes (son père Greg, présent, vivant, aimant, pas toujours à l'aise face aux interrogations de sa fille), de rencontres humaines (David, Acha, Mvondo, Menga…) et de découvertes culturelles (Andalousie, Cameroun…).
Une petite fille qui ne garde que des émanations furtives de sa vie entre 0 et 5 ans et qui, en grandissant, va partir à la recherche de sa mère…
L'auteure maintient le suspense tout le long de cette histoire troublante, et coup de théâtre inattendu qui désarme son lecteur, après rebondissements, Thalia Remmil dévoile la vérité époustouflante dans une profondeur de sentiments et de pensées.
Tout petit bémol, ce n'est que mon humble avis de lectrice : les derniers petits chapitres m'ont déstabilisée et me semblent inutiles car l'auteure passe soudainement au « je ». J'ai eu l'impression de sortir du côté romanesque et de me plonger dans une autobiographie.
Ce livre est un cri d'amour, rayonnant de sensibilité et de générosité humaine, transmettant des réflexions au lecteur (le secret, la résilience) et qui peut faire débat au sein de la famille. « Un secret aussi lourd peut-il rester à jamais enfoui ? »
Un roman d'une formidable sincérité, touchant parce qu'au plus près des sentiments, qui laisse une trace dans l'esprit du lecteur, d'une belle réussite du genre, à lire absolument. Le beau titre "Tendresse aveugle" reflète parfaitement l'histoire.
« Où se cache l'indigeste ? Dans le coeur de ceux qui espèrent. Dans le coeur de ceux qui aiment à vomir » (page 112).
« On n'oublie jamais une maman. Neuf mois peau contre peau accordées au diapason, liées à la vie, à la mort. Neuf mois de volupté, cramponnée au nectar » (page 126).
« …, le sexe n'était pas un adoucisseur d'embrouilles. Tout juste un amortisseur. Ses attitudes devenaient un acide de l'amour. Elle se refusa. La femme a besoin de préliminaires, les hommes se trompent. Il ne s'agit pas de sexualité. C'est bien plus subtil » (page 132).
« Ces deux êtres n'avaient pas été assez sauvages pour chevaucher ensemble » (page 137).
Nous traversons le chemin de vie de Nahéma, de ses 5 ans à ses 32 ans. Un chemin de vie parsemé de questionnements (pourquoi Inaya sa mère a-t-elle disparu soudainement ?), de doutes (son père Greg, présent, vivant, aimant, pas toujours à l'aise face aux interrogations de sa fille), de rencontres humaines (David, Acha, Mvondo, Menga…) et de découvertes culturelles (Andalousie, Cameroun…).
Une petite fille qui ne garde que des émanations furtives de sa vie entre 0 et 5 ans et qui, en grandissant, va partir à la recherche de sa mère…
L'auteure maintient le suspense tout le long de cette histoire troublante, et coup de théâtre inattendu qui désarme son lecteur, après rebondissements, Thalia Remmil dévoile la vérité époustouflante dans une profondeur de sentiments et de pensées.
Tout petit bémol, ce n'est que mon humble avis de lectrice : les derniers petits chapitres m'ont déstabilisée et me semblent inutiles car l'auteure passe soudainement au « je ». J'ai eu l'impression de sortir du côté romanesque et de me plonger dans une autobiographie.
Ce livre est un cri d'amour, rayonnant de sensibilité et de générosité humaine, transmettant des réflexions au lecteur (le secret, la résilience) et qui peut faire débat au sein de la famille. « Un secret aussi lourd peut-il rester à jamais enfoui ? »
Un roman d'une formidable sincérité, touchant parce qu'au plus près des sentiments, qui laisse une trace dans l'esprit du lecteur, d'une belle réussite du genre, à lire absolument. Le beau titre "Tendresse aveugle" reflète parfaitement l'histoire.
