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Critique de jamiK
Ce roman s'ouvre sur un petit texte de Buffon, naturaliste français (1707 - 1788), au sujet du cygne. le roman va être entièrement construit à partir de ce texte, sur cette relation, cette concurrence supposée avec l'aigle par Buffon.
Le roman est divisé en deux parties.
Dans la première, un groupe d'enfant est élevé dans le désert, par le cygne, où il vont apprendre à développer des dons, des super pouvoirs. Les auteurs décrivent cette éducation dans une ambiance impersonnelle, comme un récit canonique, le ton est neutre, imagé, les style est élégant, avec des phrases courtes. Les caractères sont présentés de façon idéalisée et distante. Ce récit prend un aspect mystique, éthéré, comme si cet école perdue dans le désert mauritanien était dans un univers irréel. Cette question sur la réalité est d'ailleurs le noeud du roman.
Dans la deuxième partie, on suit Passy, un des enfants, dans son émancipation vis à vis de cette école. le ton est radicalement différent, le style devient plus rythmé, mais reste toujours aussi élégant. On quitte le récit mystique pour un récit d'aventure. Ce personnage devient plus réel, plus naturel, ce n'est pas pour rien. Les auteurs nous sortent de notre torpeur, c'est une autre ambiance qui va nous emmener vers les révélations que nous attendons.
Le style du roman est riche, recherché, c'est bien écrit, sa construction, avec ses deux parties presque opposée est une belle réussite, et l'atmosphère mystique du début ne nous perd pas dans une impasse, au contraire, le dénuement est à la hauteur. L'originalité de ce roman est aussi un point remarquable, je ne trouve pas de romans auxquels je pourrais le rapprocher.
Pour un roman déniché au hasard, c'est vraiment une très belle surprise.
Le roman est divisé en deux parties.
Dans la première, un groupe d'enfant est élevé dans le désert, par le cygne, où il vont apprendre à développer des dons, des super pouvoirs. Les auteurs décrivent cette éducation dans une ambiance impersonnelle, comme un récit canonique, le ton est neutre, imagé, les style est élégant, avec des phrases courtes. Les caractères sont présentés de façon idéalisée et distante. Ce récit prend un aspect mystique, éthéré, comme si cet école perdue dans le désert mauritanien était dans un univers irréel. Cette question sur la réalité est d'ailleurs le noeud du roman.
Dans la deuxième partie, on suit Passy, un des enfants, dans son émancipation vis à vis de cette école. le ton est radicalement différent, le style devient plus rythmé, mais reste toujours aussi élégant. On quitte le récit mystique pour un récit d'aventure. Ce personnage devient plus réel, plus naturel, ce n'est pas pour rien. Les auteurs nous sortent de notre torpeur, c'est une autre ambiance qui va nous emmener vers les révélations que nous attendons.
Le style du roman est riche, recherché, c'est bien écrit, sa construction, avec ses deux parties presque opposée est une belle réussite, et l'atmosphère mystique du début ne nous perd pas dans une impasse, au contraire, le dénuement est à la hauteur. L'originalité de ce roman est aussi un point remarquable, je ne trouve pas de romans auxquels je pourrais le rapprocher.
Pour un roman déniché au hasard, c'est vraiment une très belle surprise.
