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Critique de LisaGiraudTaylor
Ce 2e Tome de la saga de Mary Renault se concentre sur Bagoas, qui est donc le garçon perse du titre…
En effet, Bagoas est le cadeau offert à Alexandre quand il s'empare de la Perse… en signe de paix et d'apaisement… issu de la cour de Darius, défait, Bagoas est étonné par Alexandre qui est, à ses yeux, fascinant.
Son rôle est similaire à une Geisha… il aide, assiste, divertie, danse, soigne, et a un rythme de vie intense.
Son point de vue perse détaille ces macédoniens et grecs, leurs cultures, leurs connaissances, leurs moeurs sous un oeil curieux de cet eunuque. Alexandre est un mélange de ces deux peuples, jugés barbares par les Perses, ce qui provoque encore plus de fascination et d'attraction entre les deux hommes.
L'auteure pointe cette relation homosexuelle avec tact et subtilité, puisqu'il faut le souligner et le redire, cela ne posait aucun souci ou questionnement à l'époque… d'ailleurs, les frères d'armes d'Alexandre pestent plus sur « le persan » que le fait qu'il soit un homme… il fait comprendre son rôle de médiateur (fictif !) entre Alexandre et son ami d'enfance (et amant) Hêphaistíôn.
On assiste donc à une explication des arcanes de la conquête du macédonien, des conflits, des alliances, des négociations… puisque Bagoas ne peut combattre.
Ce roman peut paraître long (un peu trop) mais il n'est pas lent, ni inintéressant. La vie détaillée de Bagoas dans la première partie, nous offre un beau moment de découverte avec lui, et nous souffrons avec lui, de temps en temps…
Mary Renault a réussi à inclure un personnage fictif dans la Grande Histoire… qui rend encore plus intense mon admiration pour Alexandre.
En effet, Bagoas est le cadeau offert à Alexandre quand il s'empare de la Perse… en signe de paix et d'apaisement… issu de la cour de Darius, défait, Bagoas est étonné par Alexandre qui est, à ses yeux, fascinant.
Son rôle est similaire à une Geisha… il aide, assiste, divertie, danse, soigne, et a un rythme de vie intense.
Son point de vue perse détaille ces macédoniens et grecs, leurs cultures, leurs connaissances, leurs moeurs sous un oeil curieux de cet eunuque. Alexandre est un mélange de ces deux peuples, jugés barbares par les Perses, ce qui provoque encore plus de fascination et d'attraction entre les deux hommes.
L'auteure pointe cette relation homosexuelle avec tact et subtilité, puisqu'il faut le souligner et le redire, cela ne posait aucun souci ou questionnement à l'époque… d'ailleurs, les frères d'armes d'Alexandre pestent plus sur « le persan » que le fait qu'il soit un homme… il fait comprendre son rôle de médiateur (fictif !) entre Alexandre et son ami d'enfance (et amant) Hêphaistíôn.
On assiste donc à une explication des arcanes de la conquête du macédonien, des conflits, des alliances, des négociations… puisque Bagoas ne peut combattre.
Ce roman peut paraître long (un peu trop) mais il n'est pas lent, ni inintéressant. La vie détaillée de Bagoas dans la première partie, nous offre un beau moment de découverte avec lui, et nous souffrons avec lui, de temps en temps…
Mary Renault a réussi à inclure un personnage fictif dans la Grande Histoire… qui rend encore plus intense mon admiration pour Alexandre.
