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Critique de christinegenevrois
Un roman qui « remue » et caresse l' âme tant son thème est celui de la vie. Rêves, réalité, amitié, amour surfent sur la vague de l'adolescence tout en évoquant les valeurs humanistes de la tolérance, la liberté, la justice…
L'histoire de collégiens que la vie sépare au terme d'un cycle d'études pourrait être celle de bien des lecteurs. Cependant, ces condisciples facétieux liés par des amitiés sincères, nagent entre deux eaux. Mai 68 se profile à l'horizon et ils ressentent le séisme du vent de liberté qui se soulève au sein de leur quotidien balisé par les traditions de leur époque.
Trois décennies plus tard, que sont-ils devenus et que reste-t-il de leurs rêves? Ils se retrouvent sur l'île d'Oléron, se redécouvrent avec bonheur mais il y a une ombre au tableau: Céline! Celle qui était l'âme du groupe, l'apaisement, la douceur est partie beaucoup trop tôt, vaincue par les assauts implacables de la maladie. Elle a réalisé ses rêves de maternité et a épousé son Étienne, qui est là pour parler d'elle, mais ce bonheur s'est brisé.
S'ensuit alors un chant d'amour, une douce complainte émaillée de tendresse en hommage à cette personne exceptionnelle et ponctuant çà et là conversations ou souvenirs.
Le roman parle au coeur mais aussi à l'esprit. L'auteur évoque l'Europe, la mondialisation, les idéaux de divers penseurs, nous entraînant dans les méandres de ses fructueuses recherches et de son érudition. On se balade au fil des pages dans l'humour, le savoir et l'humanité par un style qui ravit et passionne en nous entraînant par petites touches vers une chute totalement inattendue. Les aînés retrouveront des pans de leurs vertes années et les jeunes plongeront dans ce monde en mutation et en ébullition qui a préparé le leur même si bien des rêves se sont envolés.
L'histoire de collégiens que la vie sépare au terme d'un cycle d'études pourrait être celle de bien des lecteurs. Cependant, ces condisciples facétieux liés par des amitiés sincères, nagent entre deux eaux. Mai 68 se profile à l'horizon et ils ressentent le séisme du vent de liberté qui se soulève au sein de leur quotidien balisé par les traditions de leur époque.
Trois décennies plus tard, que sont-ils devenus et que reste-t-il de leurs rêves? Ils se retrouvent sur l'île d'Oléron, se redécouvrent avec bonheur mais il y a une ombre au tableau: Céline! Celle qui était l'âme du groupe, l'apaisement, la douceur est partie beaucoup trop tôt, vaincue par les assauts implacables de la maladie. Elle a réalisé ses rêves de maternité et a épousé son Étienne, qui est là pour parler d'elle, mais ce bonheur s'est brisé.
S'ensuit alors un chant d'amour, une douce complainte émaillée de tendresse en hommage à cette personne exceptionnelle et ponctuant çà et là conversations ou souvenirs.
Le roman parle au coeur mais aussi à l'esprit. L'auteur évoque l'Europe, la mondialisation, les idéaux de divers penseurs, nous entraînant dans les méandres de ses fructueuses recherches et de son érudition. On se balade au fil des pages dans l'humour, le savoir et l'humanité par un style qui ravit et passionne en nous entraînant par petites touches vers une chute totalement inattendue. Les aînés retrouveront des pans de leurs vertes années et les jeunes plongeront dans ce monde en mutation et en ébullition qui a préparé le leur même si bien des rêves se sont envolés.
