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Critique de Julian_Morrow
Nombreux sont les amoureux de la saga Harry Potter — romans et films — qui regrettent aujourd'hui de n'avoir pas acheté le fort et lourd volume "Harry Potter, Des romans à l'écran : toute l'histoire de la sage au cinéma" ; l'ouvrage est aujourd'hui épuisé.
Les Éditions Huginn & Muninn ont décidé de palier cette lacune — ils avaient fait paraître en France la version francophone dudit gros volume — et de proposer aux étourdis une collection de substitution.
"La Collection Harry Potter au cinéma" reprend en effet les éléments du volume initial et les développe sous forme de volumes thématiquement classés. La bible première offrait à la curiosité du lecteur 534 pages, la nouvelle collection propose 12 volumes de 64 pages chacun.
Dans le contenu, la substance diffère sensiblement, disons que les deux versions se complètent.
Dans la forme, la Collection est infiniment plus maniable. le volume initial, avec ses 564 pages en papier glacé constituait à lui seul un objet quasiment magique : son poids en faisait une arme par destination presque aussi redoutable que l'épée de Godric Gryffondor, les jeunes lecteurs pouvaient tenter de le manipuler au risque d'une fracture des os métatarsiens en cas de maladresse, les vieux amateurs de la saga le lisaient au péril d'une sévère tendinite.
Sur le plan esthétique, rien à redire. Format album pour profiter de reproductions de qualité. Croquis préparatoires. Dessins. L'iconographie privilégie les illustrations et évite le recours abusif aux photos de tournage et aux captures d'écran.
Chaque volume est accompagné d'un ex-libris. D'un intérêt relatif.
Le dos est toilé et les 12 volumes une fois rassemblés dessineront le blason de Poudlard.
Le premier volume est consacré pour l'essentiel aux créatures de la Forêt et du Lac. Une entrée en matière apéritive, plaisante mais sans plus. Les prochains volumes devraient aborder des thèmes plus riches.
Les Éditions Huginn & Muninn ont décidé de palier cette lacune — ils avaient fait paraître en France la version francophone dudit gros volume — et de proposer aux étourdis une collection de substitution.
"La Collection Harry Potter au cinéma" reprend en effet les éléments du volume initial et les développe sous forme de volumes thématiquement classés. La bible première offrait à la curiosité du lecteur 534 pages, la nouvelle collection propose 12 volumes de 64 pages chacun.
Dans le contenu, la substance diffère sensiblement, disons que les deux versions se complètent.
Dans la forme, la Collection est infiniment plus maniable. le volume initial, avec ses 564 pages en papier glacé constituait à lui seul un objet quasiment magique : son poids en faisait une arme par destination presque aussi redoutable que l'épée de Godric Gryffondor, les jeunes lecteurs pouvaient tenter de le manipuler au risque d'une fracture des os métatarsiens en cas de maladresse, les vieux amateurs de la saga le lisaient au péril d'une sévère tendinite.
Sur le plan esthétique, rien à redire. Format album pour profiter de reproductions de qualité. Croquis préparatoires. Dessins. L'iconographie privilégie les illustrations et évite le recours abusif aux photos de tournage et aux captures d'écran.
Chaque volume est accompagné d'un ex-libris. D'un intérêt relatif.
Le dos est toilé et les 12 volumes une fois rassemblés dessineront le blason de Poudlard.
Le premier volume est consacré pour l'essentiel aux créatures de la Forêt et du Lac. Une entrée en matière apéritive, plaisante mais sans plus. Les prochains volumes devraient aborder des thèmes plus riches.
