Comment s'en sortir ? n°1 : Féminismes noirs

les hommes sont peut-être exploités par la classe dominante et sujets à toutes sortes de tactiques visant à leur enlever toute humanité, mais ils ne sont pas tout en bas de l’échelle – au moins, ils ne sont pas des femmes

Une femme qui reste à la maison à s’occuper des enfants et de la maison mène une existence extrêmement stérile

Je pense qu’il faut mettre en théorie et en pratique le principe de déplacement, faire le pas de coté nécessaire pour ne pas s’enfoncer dans l’illusion d’une vérité révélée et établie quand il s’agit de faire avec des êtres humains, donc avec des êtres humains soumis à des contextes changeants et animés de passion et de sentiments

Aucune lutte ne peut-être envisagée sans tenir compte de la place qu’y ont les femmes non blanches ou les minorités sexuelles ou culturelles

la conscience noire s’autonomise de son référent blanc, elle est engendrée par une position médiane, socialement située (dans l’expérience vécue de la migration et du célibat estudiantins), éminemment genrée, qui repousse à ses extrêmes deux types de virilité racisés, mimétique ou protestataire

L’histoire des coalitions féministes est à écrire, la pluralité des féminismes à l’oeuvre dans cette diaspora féministe et les discontinuités de cet entremêlement d’histoires à penser