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Critique de Ellipsa
Le monde dans lequel nous plonge La Grande Fileuse ressemble furieusement au nôtre : il est tout simplement terrifiant ! Totalitaire sous couvert de libéralisme, il rassemble tous les travers et les vices de nos sociétés marchandes, égocentrées, manipulées et sans pitié que l'auteur passe en revue avec beaucoup d'intelligence.
Heureusement c'est un drôle de « coco » qui nous le fait découvrir et qui nous entraine dans sa cavale aux accents picaresques ! Ainsi, ce qui aurait pu devenir sinistre et déprimant, devient sous le regard frondeur de Loulou une fresque carnavalesque réjouissante.
Pourvu d'un esprit critique mordant (il a été bien élevé !), et d'un membre conséquent… il traverse le roman avec une gouaille tonique et régénérante.
Comme un canevas tapissés de motifs, des lettres semblant émaner d'une antiquité perdue, s'entrelacent au récit et viennent évoquer une genèse aux sources multiples qui donnent au roman une profondeur inattendue et surtout de très belles pages poétiques.
Sous l'humour et la satire, c'est un second roman grave, très travaillé et abouti que nous offre l'auteur des Bottes.
Lien : https://www.babelio.com/monp..
Heureusement c'est un drôle de « coco » qui nous le fait découvrir et qui nous entraine dans sa cavale aux accents picaresques ! Ainsi, ce qui aurait pu devenir sinistre et déprimant, devient sous le regard frondeur de Loulou une fresque carnavalesque réjouissante.
Pourvu d'un esprit critique mordant (il a été bien élevé !), et d'un membre conséquent… il traverse le roman avec une gouaille tonique et régénérante.
Comme un canevas tapissés de motifs, des lettres semblant émaner d'une antiquité perdue, s'entrelacent au récit et viennent évoquer une genèse aux sources multiples qui donnent au roman une profondeur inattendue et surtout de très belles pages poétiques.
Sous l'humour et la satire, c'est un second roman grave, très travaillé et abouti que nous offre l'auteur des Bottes.
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